Z'avez autre chose que des soutanes pour une excursion dans les falaises...?
Euh... des soutanes de nuit ça irait?
J'ai la robe que Bro m'a offerte mais je ne pense pas que ça soit plus appropriée.
Et ça m'embêterait de l'abîmer...
Sangtriste est un peu désemparée, voulant aider sa coupine du mieux qu'elle le peut mais ne pouvant rien faire d'autre.
Grande Prêtresse de Secours
Déconnecté
Au Zmz de sangtriste, brodik quitta la villa à toute allure, non sans avoir prit des affaires de rechanges. Arrivant aux jardins il y trouva du beau monde. Après s'être informé, il ajouta
Une excursion dans les falaises? j'ai dla bouffe au cas ou, je l'ai "emprunté" à une nabeubeu dans la villa, elle croit que c'est Lolo Vinci qui a tout pris... bref, j'ai de quoi tenir quelques jours. pour les fringues, j'en ai pas vraiment à votre taille
crole regarde ses z'amis en acquiesçant.
Je vais poser ma pancarte, on aura peut-être d'autres informations grâce à ça !
On se rejoint aux falaises !
Oh et... Sansan...? La soutane de nuit, ça va pas le faire, ma chérie... Sérieusement, jette-moi ces horreurs !
Karambo suivit la conversation, les yeux plissés, opinant parfois du chef.
" J'ai pas vraiment de tenue, mais j'ai des mercurochroutes!! "
Elle brandit son paquet de pansements fétiches avec enthousiasme, oubliant complètement qu'il n'était plus question d'en faire la promotion. C'était son côté passionnée, elle ne lâchait jamais vraiment un objectif qu'on lui avait confié, le prenant très trop au sérieux.
" Aux falaises, bien reçu !! "
Brodik regarda sangtriste, et plia ses genoux
Tu veux monter sur mon dos? ça ira plus vite
Sangtriste hésite à monter sur le dos de Brodik, de peur de lui faire mal ou de trop le ralentir.
Tu es toujours si attentionné
Mais je peux marcher, tu sais.
Sangtriste prend la main de son amour et lui sourit, étant rassurée par sa présence.
Grande Prêtresse de Secours
Déconnecté
sentant la main de sangtriste sur la sienne, il lui sourit et l'entraina vers les falaises
**Après avoir passé la journée à l'attendre à L'ANPC, à supporter la présence infecte de clodos miséreux, Pincemi, décontenancée, quitte l'endroit mal famé, le coeur lourd. Déconcertant, il l'a toujours été, déconcertée, cette fois, elle l'est. Et comme si ça ne suffisait pas, elle est sans nouvelle de ses coupines. Quelle journée d'excrément...
Perdue dans ses sombres pensées, elle constate, étonnée, que ses pas l'ont menée dans les Jardins Publics. Elle ne se souvient pas y avoir jamais mis les pieds. L'endroit est désert et calme, parfaitement accordé à son humeur. En se promenant, elle repère un endroit à l'écart. Elle décide d'aller s'y asseoir et de réfléchir calmement à la situation, loin du tumulte des pressions et des destitutions.
Elle s'installe, avide de silence et de solitude, en espérant que personne ne viendra l'importuner.**
Parti avant tout le monde lors de la cérémonie, Fumseck rejoint son nid au POOème arbre du sentier caché. Il n'avait jamais eu besoin de rendre hommage. L'oazo ne connaissait auparavant personne qui soit disparu, et dans tous les cas, il s'en fichait. Il n'aimait pas traîner avec les bipèdes de base. Alors pourquoi s'en souciait-il maintenant ?
Fumseck était songeur, ses pensées tourbillonnaient pour tenter de trouver explications à certaines choses. Il se secoua plusieurs fois la tête, et donna un coup d'aile rageur dans une boule de mousse. Puis il fixa le ciel, ne sachant que faire, et poussa un soupir résigné. Il s'installa donc dans son nid, le regard dans le vague. Fumseck décida de ne pas retourner en ville pour le moment.
Dernière modification par Buck (2955-11-17 13:17:16)
*Après quelques semaines d'absence Sairuko repose ses valises dans la ville*
Aaah...la douce odeur du jardin m'avais manquer , surtout les....*renifle*
Huuum...Ce n'est pas une odeur habituelle , on dirait l'odeur d'une vielle trompe desséché
Ah non , ce n'est pas possible....
*Sairuko ouvre sa valise et sors une paire de Zumelle dernier cris et se positionne prés du banc , la on l'on peut voir le balcon de la maire*
Mais...qui est donc ce vieux croûton qui n'arrive même pas à tenir sur ses deux jambes ? Je vois que la mairie est devenue une maison de retraite...Bon...Ou peut-elle bien se trouver maintenant ? Il faut absolument que je trouve la Mairie
*Sairuko range sa paire de Zumelle dernier cris , ferme sa valise et part à la recherche de la mairie*
Après être partie de la crole'zomme, T3kila se balade dans la ville jusqu'aux Jardins Publics de Vlurxtrznbnaxl. Elle n'y vient pas souvent. La zoukette a pour habitude de se promener dans la forêt du Schnibble. Cette fois, elle ressent le besoin d'être loin du Temple et de ses obligations schnibbliques.
Elle marche de longues minutes dans les Jardins avant de trouver un banc sur lequel se poser. Elle s'y assied et contemple la nature qui l'entoure.
Elle se sent si seul ces temps-ci. Même la présence du Schnibble ne réussit pas à apaiser cette solitude.
Etant néanmoins le seul auquel elle puisse se confier, elle commence à prier silencieusement.
Lucifer marchait. Les yeux dans le vide, un sourire en coin, son allure nonchalante traduisait néanmoins une erreur à peine perceptible. Les jardins publics de Vlurxtrznbnaxl avaient quelque chose de familier, ces choses qui vous hurlent des souvenirs silencieux aux odeurs pourtant récurrentes.
Le démon souriait, il se souvenait, cette odeur, c’est ce parfum libérateur qui l’avait accompagné le jour où il l’avait quitté. Lui. Il esquissa de nouveau un sourire, un petit sourire.
Cette odeur !
Lucifer vira à l’écarlate, il se surprit à reconnaître l’odeur de sa t3kipatronne, pire encore, il l’apercevait au loin, telle une chimère fantasmagorique.
*Tu y vas un peu fort Lu’… *
Non, non, il ne rêvait pas. T3kila marchait au loin, s’approchant l’air pensive. Le jeune zouk déglutit.
*Pourvu qu’elle ne me voit pas, pourvu qu’elle ne me voit pas… Qu’est-ce que je vais lui dire si on se rencontre ? Bonjour... Heu, vous avez vu le dernier dossier sur l’approche mercatique du produit que je vous ai posé sur votre bureau ? Non, non, non, ça serait ringard… Heu... Bonjour, vous avez de très beaux cheveux… Aujurd'hui ! Enfin pas qu'aujourd'hui ... Surtout aujourd'hui... C'est encore pire… *
Les yeux malicieux, Lucifer se repris, contrôlant sa démarche. Instant de gloire qui fut de courte durée, car le démon trébucha sur une chose non identifiée.
*Non d’un zouk…*
Dernière modification par ouah (2955-12-11 13:13:28)
Après avoir mis fin à sa méditation, la Grande Prêtresse reprend sa balade dans les Jardins, pensant à diverses choses schnibbliques et non schnibbliques. Un bruit suivi d'un léger cri interrompent sa rêverie. Elle relève la tête pour tenter d'en identifier l'origine. Elle aperçoit quelque chose bouger à quelques dizaines de mètres d'elle. Elle pense d'abord à un grazouk pris au piège. Puis, elle réalise qu'il s'agit d'un bouzouk.
Vous avez besoin d'aide ?
La zoukette avance au pas de course pour venir en aide au bouzouk se trouvant au sol. Elle s'accroupit et lui propose son bras pour l'aider.
Vous ne vous êtes pas fait mal au moins ?
Les Jardins sont mal entretenus, on peut facilement se blesser.
Au moment où le bouzouk redresse la tête, T3kila, surprise en reconnaissant son T3kiexploité Lucifer, recule d'un pas, se tord la cheville et retombe fesses les premières, sur le sol rocailleux.
Aïe
Décidément, ce n'est pas le jour des Nefertitiens.
La prêtresse se met à rire.
Dernière modification par T3kila (2955-12-10 23:56:45)
Peut-on devenir plus écarlate qu’écarlate ? Est-ce qu’il existe une couleur après ce rouge vif et extraverti ? Ecarlate ou encore plus écarlate… Telle est la question… Sur laquelle le grand tragédien Shakespearezouk aurait dû composer… Au lieu de parler de spiritualité des êtres… Tout le monde s’en cogne… Surtout notre Lucifer à cet instant bien précis.
Bonjour.
Sa voix était enrouée. Oui, il lui dirait qu’il avait un mauvais rhume. Mais à peine s’était-il lancé dans des grandes justifications qu’il observa la jeune zoukette tomber en arrière. Impulsif, il se releva pour lui porter secours mais dans son action héroïque, brave, noble mais surtout très téméraire, il se marcha sur le pied. Ne l’avais-je pas précisé ? Notre démon est d’une maladresse des plus démentielles lorsqu’il est gêné.
Ce qui devait arriver, arriva. Faisant honneur au plus baveux des navets à l’eau de Zouk, qui d’ailleurs sont très bons en potage par ces temps de grand froid, il tomba, encore une fois, atterrissant avec un minimum de délicatesse sur sa T3kipatronne.
Impérativement, la science était à ce moment précis plus que jamais dans l’obligation de trouver un nom au plus qu’écarlate.
Le démon observait de très, très, très près sa patronne.
*Elle a vraiment des yeux magnifiques. Ne parle pas des cheveux, ne parle pas des cheveux.*
Heu…
Dernière modification par ouah (2955-12-11 13:13:01)
La zoukette voit son exploité se relever, se marcher sur le pied, vaciller pour finalement tomber sur elle, la plaquant violemment au sol.
AÏE !
Encore...
Le visage de Lucifer est tellement proche de celui de la zoukette que leurs trompes se touchent presque.
Lucifer, tu n'aurais pas envie de te relever ?
J'ai du mal à respirer et les cailloux...
Elle admire les yeux du zouk qui sont d'un jaune perçant.
... les cailloux me font mal dans le dos.
Elle tente de se retirer mais le zouk est trop lourd pour elle.
Accroché à tout un tas d'arbres vous voyez un décret
Fatigué par la soirée qu'il venait de vivre, avec tous ces bouzouks regroupés dans un endroit si exiguë, Fumseck avait hâte de s’emmitoufler dans la mousse de son nid chaud. Il avait une choubou à rendre visite juste avant, aussi se dirigea-t-il vers son nid, un peu au radar, sans regarder les feuilles blanches sur les arbres.
Arrivé chez son amie à plumes, celle-ci lui raconta ses déboires avec Maître Corps-beau, puis enchaîna sur ces papiers étranges qu'il n'avait pas pris la peine de lire.
- Nin mais teu t'rends compte ?? Il ose ! Fais kek'choz min jeune ami, chi'teplait. Parmi les animutants qui peuplent eul' jardin, ti seul est accepté par eux... !
D'abord interloqué, Fumseck s'approcha des arbres et lu enfin ce qu'elles contenaient. Il fronça ce qui peut être apparentés à des sourcils, essayant de comprendre ce que cela signifié.
- Je m'absente une soirée de chez moi, et voilà qu'on en ferme l'accès ?!
Fatigue envolée, le bel oazo remercia son ami plumée, déchiqueta avec ses serres aiguisées toutes les feuilles qu'il avait à portée, et se dirigea à tire d'aile vers la mairie.
Dernière modification par Buck (2955-12-11 23:58:16)
Lucifer déglutit. Jamais il ne se serait douté en quittant le bureau qu’il tomberait sur sa patronne et c’était le cas de le dire. Maintenant, il avait deux solutions. La première, radicale mais sûrement la plus expéditive, consisterait à se lever et à partir comme si de rien n’était… Il vexerait probablement la belle zoukette. Non, il préféra se ressaisir.
Il se releva, sans se faire prier une deuxième fois. Assis, les fesses à terre, il se mit à rire.
Quelle journée. Il était là, en face d’elle, sa chère T3kipatronne qui usait d’un charme sans vergogne à rallier l’ensemble des T3kiexploités à sa cause, l’observait.
Il aurait pu la contempler durant des heures, à se demander quelle était sa couleur préférée, à s’interroger sur sa manière de manger des Bestouf Beurkeurs… Etait-elle plus bierro ou champo ?
* Lucifer tu dérailles !*
Le jeune zouk laissa échapper un petit rictus.
Puis sa mine s’assombrît, ses yeux d’un jaune profond se noyèrent dans un noir à étouffer un pioupiouk…
Sa voix n’avait plus rien de cristallin.
On dirait que Garamd s’inquiète.
Il sourit, laissant découvrir des canines acérées.
Dernière modification par Lucifer (2955-12-12 11:26:18)
La zoukette observe Lucifer qui semble tourmenté par diverses pensées. Il semble gêné. Elle souhaite le mettre à l'aise. En tant que patronne, elle aime ses T3kiexploités et espére qu'ils la voyent plus comme une amie que comme une patronne.
Tout à coup, l'attitude du zouk change.
Garamd ? Qu'est-ce qu'il vient faire là-dedans ?
La zoukette se relève et aide Lucifer à en faire de même. Elle s'approche d'un arbre et trouve le décret agrafé au tronc de l'arbre.
Mais qu'est-ce que... ?
Ce maire divague complètement !
Des dizaines d'espèces d'animutants vivent ici. Il ne peut pas fermer les Jardins Publics par sa seule volonté.
Ces lieux appartiennent à ses habitants et non à la Ville.
Et les bébés zoazo ? Où vont-ils aller ?
On ne peut pas laisser faire une chose aussi terrible.
Il est en train de détruire la faune et la flore locale.
Revenant de son entrevue avec le sosie du maire à la Villa Struleone, Fumseck se posta à l'entrée des Jardins Publics, observant les nombreux arbres du bord, tous étiquetés. Il poussa un petit soupir résigné, se demandant comment il allait pouvoir accomplir son idée colossale. Le phoenix s'envola avec grâce, direction son amie la choubou, qui avait toujours de bonnes idées.
Alors qu'il lui avait exposé son plan, celle-ci réfléchit quelques secondes. Puis un éclair de génie traversa ses petits yeux ternes.
- Aj'ai eune idée... Pourko pas qu'on d'mindrais à tous les animutants ? Après tout, ch'est chez eux aussi nin ?
Fumseck médita un instant ses paroles, trouvant ce concept intéressant.
- D'accord. Veux-tu bien m'aider ? Aller rameuter tous les animutants ?
La choubou accepta, et s'envola rapidement, du moins son décollage fut assez bancale. Le phoenix mettait son plan à exécution dans son esprit, et le trouvait correct. Il s'approcha d'une feuille, et la relu.
- Il n'est nul part précisé que ce décret s'applique aux habitants des Jardins. « Je serais valable dès que je serais accroché à un arbre. » Mmh... Donc, quand il n'était pas accroché, il n'était pas valable. Donc, s'il n'est plus accroché, il n'est plus valable.
Il entendit un craquement derrière lui, et se retourna. Satisfait, il expliqua son plan à des GNEEzaines et des GNEEzaines d'animutants, dont les yeux brillaient d'admiration et de respect. Son amie choubou avait été rapide.
Après son discours d'encouragements, il vit partir les petits et grands animutants, plumés ou pwalus. Il crut même apercevoir quelques écailles. Quand l'espace fut vide, il se mit en route pour lui même effectuer la 'corvée'.
Alors qu'il arrachait systématiquement chaque feuille blanche accrochée à chaque arbre, Fumseck observa les animutants venus l'aider, et repensa aux raisons qui les poussaient. Les oazillons se nourrissaient pour beaucoup des miettes laissées par les bouzouks venus pique-niquer dans les Jardins ; leur principale source de nourriture disparaîtrait donc. Il vit également des lapin-pan-pan, des nécureuils, qui arrachaient à leur hauteur et de leurs petites mains les affiches. Fumseck fut étonné de voir de plus gros animutants, comme la trompOtruche, et même un Kornomouth. Tous s'affairaient à nettoyer les arbres de ces vilaines tâches blanches, qui les empêcher de vivre et d'habiter dans les Jardins Publics de Vlurxtrznbnaxl, leur seule et unique demeure.
Les petits animutants qui ne pouvaient grimper aux arbres, tenaient des sacs piqués au bouffzouk, ou retrouvés parmi les déchets laissés par les bouzouks.
Fumseck salua leur initiative. C'est qu'il ne fallait pas polluer plus que ça ne l'est déjà ! Il reprit son chemin et son travail, prodiguant parfois quelques conseils pour ne pas que les nécureuils s'épuisent trop à se tenir la tête à l'envers. De longues heures de nettoyage les attendaient !
Un petit nécureuil, accompagné par un cerf-vidé, passèrent en catiminie à côté de Lucifer et T3kila. Ils se demandèrent ce que faisait des bouzouks ici malgré le décret, et furent rassurer de voir que même eux étaient contre cette idée. Cependant, ce qu'ils faisaient l'un sur l'autre ne les regardaient pas, aussi ils se firent aussi discret que possible pour arracher en silence les feuilles des arbres autour du couple.
Dernière modification par Buck (2955-12-12 21:10:40)
Lucifer observait T3kila, la mine grave. Il était face à un terrible dilemme, Corneillezouk n’avait qu’à bien se tenir, le Cid aussi, mais le jeune démon était à découvert. Devait-il lui dire ou bien continuer à jouer son rôle de jeune bouzouk maladroit et secrètement intimidé par sa patronne, mais il fallait l’avouer, dans le fond, elle était relativement intimidante, surtout ses cheveux, d’une couleur exquise.
* Lucifer, du calme…*
Garamd, Garamd, Garamd… Nous sommes face à une véritable problématique avec lui. C’est navrant de voir ces gens qui paradent sous le manteau populaire de la démocratie injurier ce que le bouzouk possède encore, c’est-à-dire un semblant de liberté. Quoi qu’il en soit, il déchantera bien assez tôt.
Il souriait, reprenant son air innocent. Puis il détacha son attention de la mystérieuse zoukette, attiré par l’agitation de la faune locale.
On dirait que la nature a décidé de faire entendre ses droits.
Il eu un léger rictus. Puis ses joues rosirent. C’est vrai qu’elle était intimidante.
Que veux-tu dire ?
Penses-tu que le peuple endormi depuis un bon moment va subitement se réveiller ? Notre liberté est menacée.
Et là, il s'en prend même aux animutants. On ne peut pas laisser une telle horreur se produire.
Son attention est attirée par un petit nécureuil qui arrache les feuilles des arbres. Un cerf-vidé se tient à ses côtés et mâche le papier avant de le recracher. Le petit nécureuil ramasse ensuite les petits bouts de papier et les jette dans un petit sac. T3kila décide de les aider. Elle s'approche. Dans un premier temps, les animutants reculent et puis, comprenant que la zoukette ne leur veut aucun mal, ils la laissent s'approcher.
Elle tend alors sa main pour déposer une petite caresse sur la tête du nécureuil. Celui-ci semble apprécier.
Mais on dirait que tu aimes ça
Tu en veux encore un peu ?
Puis, elle se tourne vers le cerf-vidé.
Tu en veux aussi ?
Il approche sa tête de la main de la zoukette pour la pousser en signe d'approbation. T3kila se met à le gratouiller derrière les oreilles.
Lucifer, tu serais prêt à m'aider ? Nous devons sauver l'habitat de ces animutants.
Je vais appeler du renfort.
Elle se concentre pour envoyer un message mental à crole et sangtriste pour commencer. Elle attrape la main de Lucifer et l'emmène avec elle.
Viens ! Nous allons les aider à arracher tous les exemplaires de ce maudit décret.
Les yeux de Lucifer abandonnèrent le noir précédemment apparu, au profit d’une lueur pâle qui donnait un air mélancolique à un démon pourtant si souriant. La main de T3kila attrapa fermement la sienne. A cet instant précis, le vent spectateur s’arrêta, les animutants fièrement impliqués dans leur ouvrage se stoppèrent, le silence fit empire sur la scène durant quelques millièmes de secondes, interminables. Elle venait de le toucher.
Etait-il vrai que les grands prêtres avaient ce pouvoir si particulier de lire entre les lignes des zouks ? Lucifer chassa cette pensée de son esprit et essaya de suivre T3kila dans sa course folle.
Je suis des tiens.
Cette phrase le fit sourire. Si seulement.
Alors qu’il courrait, il observait la Grande Prêtresse, sa T3kipatronne, T3kila, s’armer de fougue contre l’oppression et la déraison d’un zouk désormais aveuglé par une réussite fragile et opaque.
Oui, il est probable que le peuple se réveille T3kila et Garamd n’est qu’un vulgaire pion dans cet entendement démesuré. Néanmoins, il est primordial de réguler sa soudaine vanité.
Il lui souriait.
Elle répond à son sourire.
J'espère que tu as raison et que le peuple va se soulever.
Pour ma part, je vais m'occuper des animutants.
J'ai rencontré quelques fois un zoazo répondant au nom de Fumseck.
Il est peut-être ici. N'ayant jamais vraiment discuté avec lui, je ne sais pas où il réside.
Je m'en veux de n'avoir pas fait plus attention à lui. C'était une période difficile pour moi et je ne prêtais pas attention au monde qui m'entoure.
Je vais essayer de l'appeler. Il viendra peut-être s'il est là.
Si les animutants et les bouzouks s'allient, nous ne pourrons qu'être plus fort dans ce combat.
La zoukette met ses mains autour de sa bouche et commence à appeler le majestueux phoenix.
FUMSECK !
L'écho répète plusieurs fois le nom de Fumseck.
T3kila s'adresse à Lucifer.
Il faut que je te prévienne. J'ai cru comprendre qu'il était susceptible.
Surtout ne dit rien qui puisse lui déplaire. Au contraire, fais lui des compliments.
Je sais qu'il aime ça, il appréciera. Et il sera peut-être plus enclin à accepter notre aide.
Elle rappelle une seconde fois le piou...zoazo.
FUMSECK !
Le phoenix était en train de décoller les affiches d'un arbre totalement rempli par des feuilles de décret. « Il n'y ai pas aller de trompe quêtée ! » Fumseck essaya de garder son calme, quand un petit nécureuil vint le voir, tout timide.
- Excuse moi... Euh bonjour ! Il y a des bouzouks là bas ! Et ils ont attrapé mon frère !
La voix aiguë du petit animutant fit sourire l'oazo, qui redevint sérieux à l'entente du problème.
- Indique moi où c'est, je t'accompagne.
Au fur et à mesure qu'ils s'approchaient, ils entendaient quelqu'un appelé. Petit à petit, Fumseck reconnu son nom et, intrigué, accéléra l'allure, oubliant le petit nécureuil qui ne pouvait pas voler car si tu n'as pas d'ailes, ha tu peux pas voler.
Il reconnut la voix, sans parvenir à mettre la plume dessus. Aussi fut-il surpris de découvrir la Très Grand Prêtresse, en compagnie d'un zouk assez sombre. Il s'approcha, se posa en douceur, et inclina la tête en direction de T3kila.
- Bonjour chère prêtresse, ravi de vous accueillir dans nos nobles jardins.
Il redressa la tête, salua le mâle et chercha des yeux le petit nécureuil. Il le découvrit sur l'épaule de la zoukette, guilleret, les aidant à arracher les bouts de papier. Le phoenix fut rassuré et lui adressa la parole.
- Ton frère s'inquiète, tu devrais aller le retrouver.
Il s'enleva des morceaux de feuilles qui s'étaient collés dans ses plumes le temps que le petit nécureuil s'en aille, puis reporta son attention sur les ZIG bouzouks. Quand il comprit leur intention de les aider, son regard se fit plus chaleureux.
- Vous souhaitez nous aider à rendre à nouveau libre l'habitat des animutants ? C'est extrêmement aimable de votre part. Ils seront heureux de voir que tous les bouzouks ne leur veulent pas de mal
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