** Le scientifouille était intrigué **
- Mhh, certes, les bouzouks ne sont pas réputés pour leur équilibre mental, mais je doute.
Et quand cela a-t-il commencer ?
Fumseck fit mine de réfléchir, ce n'était pas une tâche facile. La concentration se lisait dans ses yeux qui perdait peu à peu de leur éclat.
- Heu... Heu... J'a eu eune bosse, j'voulo pas qu'eune trompe eum'pousse. Aleurs Tonga il a voulu m'la couper, mais mi jvoulo pas, aleurs j'ai dodo. Après, j'chais pu. J'eum souvint que j'volais au d'ssus des arbes, mais j'chu tombé. J'a eu bobo tête Pis après j'a vu Pincemi cachée din l'tour, j'a été la sauver comm un héro cholitaire d'eul ombre ! Ma on est tombé sur eul Roy, et après j'a eu eune copine su' l'bec. Alle éto pas très cauzante, aleurs eul meusieu din l'ruelle y m'a donné un cruc à bore. J'a bu, pis j'a encore eu bobo tête, me su lavé les plumes et me vla avec ti.
Après avoir tant parlé et réfléchi, l'oazo avait la langue pâteuse et il ne cessait d'ouvrir et de fermer le bec en jetant un oeil de partout pour chercher un peu d'eau.
** Le scientifouille écouta Fumseck avec attention, essayant de cerner la cause du mal **
- D'après ce que tu me dis, ça aurait commencer avec la bosse, c'est bien ça ?
Fumseck avait suivit un payon des n'oeils, et se recentra sur Hikingyo avec difficulté.
- Qu'a commencé quo?
** Hikingyo constate que le cas du phoenix est bien plus grâve qu'il n'y parait. **
- Hmm, les problêmes d'élocution.
** Le scientifouille s'inquiète. Il a reçu un message sur son toboz lui demandant de rejoindre nabuee aux environs de la faille. Apparemment les choses s'agravent et la colline court un grand danger.**
Dernière modification par Hikingyo (2956-01-30 19:55:27)
Il posa une plume sur son bec pour réfléchir un peu, ou du moins en donner l'impression.
- Euuh, eul bosse qu'ils voulo m'couper, nan. J'cro que ch'est arrivé quin j'chu tombé. Y'a kek-koss qui m'a poussé quand je volais, chu tombé et après les gens yzéto sappé bizarre.
Fumseck hocha la tête tout en trépignant des pattes, se dandinant à droite et à gauche, gêné.
** Soudain, la lumière ce fit **
- je vois, je vois. Ç’aurait donc un rapport avec le gêne air à teur. Il va falloir que j'étudie le fonctionnement de la machine pour comprendre quel est le lien exact avec tes soucis.
A priori, ce serait une histoire de champs tantrique. Passe donc me voir dans mon laborieux tiroir, nous trouverons à y remédier.
N'ayant rien compris à ce que Hikingyo venait de lui dire, Fumseck continua de le fixer de ses n'oeils globuleux, attendant une traduction ou du moins une suite.
Une lettre. Comment une simple lettre pouvait bouleverser tout un être ? Des sentiments mêlés surgissent, se disputant la meilleure place. Pourquoi ? Pour tenter d'avoir le dessus ? Régner sur cet être, en le submergeant tout entier ? Etaient-ce cela, les sentiments ?
Fumseck secoua la tête. Dans son bec, une lettre. Une lettre qu'il n'avait pas osé ouvrir. L'oazo planait au dessus de la ville, de la colline, des Jardins. Il s'arrêta près d'un banc, et s'y posa. Ses serres entraient et sortaient dans le bois, tant il était tourmenté.
Ici. Pourquoi ici ? Ses sentiments l'y avaient poussé. Il n'était pas de taille à les affronter, pas tout seul. Ils ont été nombreux, ces sentiments, à se déverser dans son coeur quand il reçu cette lettre. Fallait-il l'ouvrir ? Non ? Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Il l'attendait tant, et pourtant, il n'osait pas l'ouvrir. De profonds regrets luisaient dans ses yeux d'un noir sombre. Le doute s'y mêlait doucement. Fumseck regarda le sentier, et se dit que quelqu'un pouvait passer, et l'observer. Alors il décida de partir, et rejoignit son nid.
Lové dans cet amas de brindilles et de boue qu'il considérait comme son meilleur refuge, le phoenix observa la lettre qu'il avait posé sur le rebord. Son esprit était encore torturé par toutes ces questions sans réponse ; des réponses qui se trouvaient peut-être juste à quelques centimètres de ses plumes. Il expira tout l'air de ses poumons, et laissa tomber sa tête à côté, les yeux dans le vague. Il resta ainsi de longues minutes, repensant au temps passé, faisant jaillir les pensées et souvenirs qu'il gardait au fond de lui depuis si longtemps.
Une choubou l'observait, au loin, mais ne fut pas remarquée par notre ami. Celle-ci comprit le tourment qui habitait le coeur de l'oazo, et jugea bon de le laisser réfléchir seul.
Fumseck leva les yeux au ciel pour suivre un vol de minioazos. Lui qui aspirait à être solitaire, pourquoi l'absence d'un ami était-elle si pénible ? Il ferma les yeux un instant. Cette colline l'avait décidément bien changé. Arriverait-il à repartir, sans un regard en arrière, comme il l'avait fait de nombreuses fois dans ses anciennes vies ? Comme il l'avait fait ? Nul ne saurait répondre, à présent. Il avait trouvé des amis, des vrais, et malgré quelques déceptions à ce sujet, il se sentait heureux d'être là.
Heureux. Pouvait-il se vanter de l'être, maintenant, lui, le pioupiouk cramé qui se morphond devant une lettre qu'il n'ose même pas ouvrir ?
Il se tourna sur le dos, et recommença à observer le ciel. Ce nuage, là, ressemblait à ZIG amis qui se serrent dans leur bras. Il tourna vivement la tête, pour ne plus y penser, mais ses yeux tombèrent sur la lettre. Encore cette lettre. Pourquoi était-elle arrivée ? Le bouzouk qui la lui avait donné ne lui inspirait pas confiance. Comment être sûr que cette lettre venait bien de lui ? Une petite voix dans sa tête lui souffla qu'il ne le saurait qu'en l'ouvrant.
Il hésita. Etait-il prêt ? Avait-il besoin d'être prêt ? Ou en faisait-il tout simplement trop au sujet de cette lettre ...? Cette écriture, ces courbes dans ces écrits... Arriverait-il à reconnaître son écriture ? Fumseck soupira, et tourna à nouveau ses yeux vers le ciel. Ce ciel qui lui apportait tant, la liberté, le calme, l'apaisement... Il avait envie de s'y plonger et de ne jamais en ressortir. Oublier tout cela.
Mais cette lettre lui rappela que ce n'était pas possible. Qu'elle était toujours là, à l'attendre. À attendre qu'on l'ouvre.
Satané lettre.
Etait-ce sa faute ? Avait-il fait quelque chose de mal ? Peut-on abandonner ainsi quelqu'un avec qui on a tant partagé ? Au bout d'un moment, il s'était mis à douter de sa valeur aux yeux de ses amis. Comment être sûr d'être ami avec quelqu'un ? Ce n'était pas vraiment possible. Une phrase résonna dans sa tête, celle de sa douce amie : « La confiance fait partie de l'amitié. » La confiance... Fumseck avait confiance en lui, mais c'était dur à supporter chaque jour. Décidément, il s'attachait beaucoup trop facilement aux autres. C'était un tord, il en était conscient, mais ne pouvait s'en empêcher. Quand un phoenix apprécie quelqu'un, c'est jusqu'au bout des plumes, et chaque changement peut l'affecter profondément.
Son amie la plus chère était à ses côtés lorsqu'il reçut la lettre. Elle l'encouragea, lui promettant qu'il fallait l'ouvrir, pour avoir des réponses, et ne pas avoir de regrets. Si cette lettre était là, c'est qu'il pensait à lui. Ceci mis un peu de baume au coeur du petit phoenix et, avant de regretter son geste, se leva brusquement et ouvrit l'enveloppe. Il décolla délicatement la feuille, pliée en ZIG, et retint son souffle.
______
...
______
L'esprit de Fumseck était vide. Seuls les mots résonnaient dans sa caboche. Après sa KAHière lecture, ses yeux se perdirent dans le vide. Puis il eut envie de la relire. Encore et encore. Chaque fois qu'il la lisait, les même sentiments le prirent d'assaut. Espoir, peine, doute, tristesse, apaisement. Pas toujours dans le même ordre.
Pourquoi faire autant d'histoires à propos de cette lettre ? Des ces mots ? De lui ?
Les sentiments de Fumseck avaient changés, mais rien à faire, il était toujours submergé par eux, et il ne savait toujours pas lequel était le mieux.
Il fut rassuré, de voir qu'il était sauf ; mais peiné de voir qu'il n'avait aucune excuse à présenter.
Il fut rassuré de comprendre qu'il pensait à lui ; mais peiné de comprendre que ses questions resteraient sans réponse.
Enfin, il fut rassuré qu'il ait entendu ses prières ; mais terriblement attristé de voir qu'il ne reviendrait pas.
« Qui sait, peut-être que moi aussi, je rennaîtrai un jour de mes cendres. »
Il eut un petit rictus sans joie. « C'est déjà un peu le cas, non ? »
Il faisait déjà nuit, il ne pourrait plus lire désormais. Il posa un dernier regard sur la lettre, cette lettre qui avait tout changé, et en même temps, rien. Il se lova à nouveau dans ce nid, froid et distant à présent. Il attendit longtemps que le sommeil daigne poser du sable sur lui.
Le vide emplissait le coeur du phoenix. Au moins, les sentiments négatifs n'y étaient plus. Les positifs non plus...
Phil Koudfoudr, poursuivi par Karambo, arrive sur la Colline.
Il s'engouffre dans les Jardins Publics espérant ainsi pouvoir semer la zoukette.
Il vole entre les arbres, tente de mettre de la distance entre lui et la zoukette et lance des flèches dans tous les sens ne sachant pas qui elles vont atteindre.
Déconnecté
Un peu essoufflée, Karambo arriva dans les Jardins Publics. Quelques z'yeux étonnés se tournèrent vers elle. Elle leur rendit leur étonnement, avant de comprendre ... Elle se groupa à nouveau pour protéger son corps des regards indiscrets, usant de sa Karambotte secrète.
Mais le bruit distinctif d'une salve de flèches décochés à tous vas attira l'attention de la zoukette. Elle se souvint alors subitement de la mission qu'elle s'était solennellement confiée et reprit sa course, faisant fi des z'œillades, dans une candeur rougissante.
Nagato, bien déterminé à mettre lui aussi la main sur Phil avait discrètement suivi Karambo. Mais il avait pris soin de contourner les jardins publics afin de coincer Phil, sachant que celui-ci s'enfuirait dans la direction opposée, comme ce fut le cas à chaque fois. C'est alors qu'il rentre dans les Jardins Publique par l'entree opposée et se retrouve... Nez à nez avec Phil Koudfoudr :
C'est terminé Phil, rends toi. Karambo viendra d'une minute à l'autre refermer le piège sur toi. C'est le moment des explications
*Finalement ce n'était pas lui. Nagato continuait de chercher *
Dernière modification par Nagata Cris-Tie (2956-02-16 01:12:51)
*Aprés plusieurs jours de marche un mysterieux bouzouk arrive sur La Colline Pourpe , il porte une soutane marron avec des sandalette déchiré. Sur sa main droite il porte une sorte de besace et sa trompe ressemble a figue seche à cause de la désydratation*
Mmhh...Me voila donc à Vrxlt...Je parie que les habitants sont aussi stupide que le nom de cette ville que personne ne sait prononcer.....Je ne sais pas qui est le crétin qui a choisit le nom de la ville mais à mon avis il a du boire trop de Bierroïlli.
Bref, ma trompe a besoins de repos , il faut que je trouve un endroit oú passer la nuit , bon...*ouvre sa besace et sors un plan de la ville*
Nan mais c'est une blague ? C'est un enfant qui a dessiner le plan de la ville....?
Bon.....*regarde le plan* ce machin en forme de croix , sa doit surement être une église ou une chapelle. J'éspére que je ne trompe pas....si sa se trouve se n'est ni une église ni une chapelle *range le plan dans sa besace et part en direction de l'église*
Fuyuzora meditait. Il se demandait pourquoi le soleil était rond et plat et jaune. Perturbé dans son debat intérieur, il vit le bouzouk bizarre en soutane marron.
Zlote...T3kila a lancé une collection automne-hiver ou ce bouzouk vient nous rapporter l'existence du Schnibble marron...?
Fuyuzora décida de méditer là dessus.
Cela faisait quelques jours que le jeune zouk était arrivée à Vrxlt... , avec une patronne qui sous-exploite ses employée le jeune zouk n'avais encore jamais visiter les recoins de la ville. Le jeune zouk en avais ras-la-trompe de produire des Mercurochroute alors il décida de commencer par visiter le jardin Public.
C'était un magnifique Jardin avec une fontaine au centre. Des pioupiouks chantaient et tournoyaient autour du jeune zouk. Pauvres pioupiouks , dans quelques jours ils seront dans une trompe...
Le jardin était aussi vert que du Schnibble et l'air était aussi pur que...que...Une Mairie sans maire ? Une entreprise sans patron ? Comme d'habitude le jeune zouk se grattait la trompe et méditait sur cette question.
Mais le jeune zouk fut aussitôt rattrapé par la réalité , s'il voulait gagnée quelques struls il fallait (se faire exploiter) travailler , certaines trompe lui ont murmurer que sa patronne était aussi Méchante que Miss Augine et donnait des coups de trompe au zouk qui refusait de travailler. Une autre question interpella le jeune zouk : Fallait-il se faire exploiter ou exploiter les autres ? Encore une question que le jeune zouk mettra beaucoup de temps a répondre mais du temps il n'en avait plus ! Il fallait immédiatement se rendre au travail...
Une longue et dure journée commença pour le jeune zouk...
crole suivait Matou7 qui se chargeait de transporter Nabuee hors des locaux de la Secte du Schnibble, après avoir récupéré une bouteille d'eau bénite, qu'elle transportait, calée sous son bras, chantonnant gaiement.
♫♪ Clopi, clopa, clapapo... ♪♫♪ Clopa, clopi, clapopi...♪♫
Elle s'était retournée nombre de fois sur le chemin menant aux Jardins, entendant des bruits derrière eux, des respirations sournoises, de légers gémissements perverses, sans jamais voir personne d'intéressant.
Une fois dans les Jardins Publics, la gépédintérim' indique de la tête à Matou un bel endroit ensoleillé, pour y déposer l'Oracle Corrompu. Elle recule pour avoir une vue d'ensemble et se met à grimacer. Non mais là... Elle va faire peur aux pioupiouks, c'est sûr...
crole ramasse une tige de plante grimpante qu'elle enroule autour de Nabuee, puis une autre, puis une autre, puis une autre...
Après quelques minutes, la zoukette figée ressemble à un bel arbre de Schnibblel, à la grande satisfaction de crole. Son air radar à kahuètes ne va pas du tout, par contre... Qu'est-ce que je pourrais trouver pour qu'elle ait un air moins effrayant...? ... ...! Ah !
Alors qu'elle sort de la poche de sa soutane le morceau de Schnibble Corrompu incandescent, le gemme lui brûle la main... *Pfouit* ...la faisant lâcher prise. Aieuh...!
La zoukette se baisse pour le ramasser, fouillant l'herbe de la main pour le retrouver. Au moment où elle le sent sous ses doigts, elle se griffe l'index sur la liane entourée autour du pied de Nabuee. Aoutch.... Ça pique ce truc !
crole donne un coup de pied de rage dans la bouteille d'eau bénite. La bouteille s'ouvre et se répand lentement au sol.
Le mélange d'eau bénite/gemme corrompu donne vie à la liane qui se met à attaquer les pieds de la gépédintérim'.
crole se met à clopiner pour échapper aux assauts des végétaux. Mais, mais, mais...! SUPER AIEUH ! ... Pourquoi elle attaque pas Nabubu, cette plante bouzoukivore ? ...? ....! ...!!
La zoukette se fige, imitant la pose Lolo Vincienne de Nabuee puis retient sa respiration quand la plante s'enroule autour de sa jambe.
La liane arrête sa progression, semblant même faire machine arrière, rassurant crole qui libère involontairement un profond soupir de soulagement.
...Pfiou...!
La racine de la plante lâche un rire strident, reprenant son attaque de plus belle en mordant le mollet de la zoukette, qui s'évanouit sous la douleur.
*Boum*
Matou7 ne voyant pas Crole revenir des jardins Publics de Vlurxtrznbnaxl, il décida d'y retourner afin de vérifier si elle est toujours vivante.... Après quelques minutes de marche pour retourner à la statue de Nabuee. Rendu près de la statue, Matou7 ne voyait pas Crole, il décida alors de crier en se déplaçant son nom afin qu'elle me réponde.
CroOoOoOoOoOle? Où es-tu Cro-crole?
Comme il criait le nom de Crole, il trébucha dans une bute de plantes grimpantes. Afin de connaitre le pourquoi du comment il était tombé. Il sortir ses griffes et déchiqueta les lianes. Il vit alors SA Crole qui rêvait aux pioupiouks. Il la secoua vigoureusement afin qu'elle se réveille... Il était inquiet de voir la gépédintérim' dans cette état...
Matou7
Prêtre du Schnibble - Secte du Schnibble
Béni-soit les Saintes écritures!
Ex-Patron de Feu Evil Piouks'
Déconnecté
crole sentait le monde bouger. Tout tanguait, remuait, s'agitait, chancelait autour d'elle comme en dedans... Comme si elle avait bu toute une gorgée de bierro. Biark...
En sentant les pattes de Matou7 la secouer, la zoukette se débat quelques secondes et, vite rassurée par le contact moelleux du pelage de l'hybride, cligne plusieurs fois des noeils avant de les ouvrir.
J'ai cru que cette plante allait m'envoyer en quête, merci, Matou.
Elle regarde le disciple et gratouille une liane enroulée autour de son bras qui frétille imperceptiblement sous ses doigts.
Je... ... J'me sens pas très bien, j'vais rentrer, je crois... J'ai soif aussi...
T'as pas un peu d'engr......ais...? ...? Mais qu'est-ce que j'raconte, moi...?
crole se relève et frôle la patte du chat, y laissant une légère poudre jaune. Elle repart vers la Secte du Schnibble, caressant inconsciemment chaque végétal passant à portée de sa main.
Le morceau de Schnibble Corrompu incandescent roule et arrive aux jusqu'aux pieds de l' Oracle Corrompu. Elle transmet alors son énergie corrompue dans le corps de l' Oracle Corrompu, ce qui lui redonne de l'énergie pour bouger. Elle réalise alors un boudychake dans tous les sens pour se libérer des lianes.
Nabuee commence à reprendre ses esprits, puis se rend compte qu'elle a très très soif, ce qui lui change de la faim. Elle voit une bouteille par terre à moitié vide et décide de boire son contenu. Au bout de quelques gorgées, elle recrache le tout car cela lui brûle la langue.
Mais ché koi che truk ? Cha m'a commme endormchi la langue, charrive même plus à parlcher normalemchent
Nabuee entend un bruit derrière les buissons de lianes. Elle s'approche, se coupe un doigt en essyant de se frayer un chemin à travers ce buisson, et voit Jethro, caché.
Tiens tu ché là toi ! T'es drolchement bien caché ! Ca te dit pas qu'on s'en aille d'ichi ? Che me sens pas très bien ...
Le mélange eau bénite et coupure de liane sauvage a des effets imprévisibles sur un Oracle Corrompu ... Espérons que Jethro s'en rende compte à temps et arrive à soigner Nabuee grâce à là toute puissance du Schnibble Corrompu.
Contrairement à ce qu'il avait prévu, c'était Nabuee qui l'avait retrouvé et non l'inverse. Tant pis pour la sensationnelle intervention héroïque qu'il avait prévu, il aurait bien l'occasion de briller une prochaine fois.
Nabuee n'avait pas l'air bien, elle tenait des propos étranges, il peinait à reconnaître l'Oracle Corrompu et son élégance habituelle.
Elle lui demandait de l'aide. Sans plus attendre, il offrit plusieurs paquets de Kahuètes à Nabuee, comme la toute puissance du Schnibble Corrompu le lui avait conseillé.
Lui seul sait ce qui est bon pour ses fidèles.
Est ce que ça va aller ? Il va nous falloir marcher un instant pour sortir d'ici et l'endroit semble dangereux. J'ai aperçu Crole, je crois qu'elle est folle, plus que d'habitude j'entends, et ça ne présage rien de bon !
Nabuee ouvre KAH paquet et met KAh kahuète dans sa bouche, mais la recrache aussitôt :
PWOUA ché degueu che truk, vraiment pas bon pas bon pas bon chu tout !
Elle regarde Jethro avec un air complètement perdu :
Mais ché ki toi ? On che connait ?
Che choua ? Ch'entends pas bien che que tu dis ...
Nabuee L'oracle Corrompue était complètement perdue car son neurone avait été complètement retourné par l'eau bénite de matou7 mélangée à la blessure de la plante vivante de crole.
Dégeu' les Kahuètes ? Ché ki moi ? On che connait ?
Il était déstabilisé par l'attitude de Nabuee, la Secte du Schnibble l'avait profondément métamorphosée, du moins c'est ce qu'il pensait.
Il avait songé à la laisser sur place, livrée à son triste sort, et de ne plus jamais lui accorder la moindre considération. C'est ce qu'il serait advenu si le Schnibble Corrompu n'était pas si bon et si grand !
Il lui tendait à présent un Zouk Cola, un des Zouk Cola de la réserve du Temple. Puisse-t-il avoir un quelconque effet sur son amie.
Bois Nabuee, et suis moi ! Il faut quitter ces lieux, nous ne sommes pas en sécurité !
Nabuee prend le Zouk Cola et le tape contre son front. PFFFSSSSCCCHHHHHHIIIIIITTTTT la canette éclate et arrose Jethro ainsi que Nabuee, toujours aussi désorientée.
Jethro prend le bras de Nabuee et lui ordonnne de le suivre. Elle exécute ses ordres, sans vraiment savoir pourquoi, mais pour une quelkonque raison elle se sent en sécurité à côté de lui. Cela vient probablement de sa forte foi et sa confiance illimitée envers le Schnibble Corrompu. Même avec le neurone à l'envers, Nabuee ressent toujours son appel.
Cherchant un endroit où elle pourrait échapper plus facilement à T3kila, crole s'enfuit vers les Jardins Publics.
Elle se glisse derrière un arbre au creux duquel elle cache le bluxtrier et s'avance, toutes lianes dehors et poings en avant en voyant la G3pé arriver.
Elle lui tourne autour en clopinant et marche par inadvertance sur une kah-nette de zouk cola abandonnée là par Nabuee. Elle la ramasse, pour aller la mettre à la poubelle s'en servir d'arme sur T3kila quand quelques gouttes du désherbant breuvage lui tombent dessus. Elle baisse les noeils sur ses jolies feuilles, pour assister à leur décrépitude, impuissante. Mais, mais... MAIS ?
Elle balance la kah-nette sur T3kila, folle de rage et l'attrape par le col de la soutane.
Qu'est-ce que tu m'as encore fait ?!
Au fur et à mesure que les feuilles composant sa robe fanent, la colère de crole diminue. Elle finit par épousseter les z'épaules de la G3pé et lui sourit amicalement.
...
Sinon, ça va ? C'était bien tes vacances ta retraite sur un bout isolé de la colline, dans une caverne loin de la civilisation bouzouk, après être tombée dans un ravin et avoir croisé un dinosaure ?
La zoukette court toujours après crole. Arrivée dans les Jardins Publics, le pied droit de T3kila heurte un gros caillou. Elle sautille de douleur avant de s'étaler au sol et s'érafler le genou. La prêtresse échappe à son regard pendant quelques instants lui permettant de planquer Fuyubluxy. La G3pée se relève pour reprendre sa route tout en boitant. crole se plante devant elle et commence à lui tourner autour.
Elle observe l'objet dans les mains de la zoukette avant de se le prendre en plein ventre. Elle a à peine le temps de reconnaitre la kah-nette que crole l'empoigne par le col.
Elle se débat. Puis, tout à coup, l'atmosphère se détend, crole se décrispe peu à peu jusqu'à lui sourire.
Euh... oui, ça va.
Elle regarde sa coupine d'un air suspect.
Mais comment tu .... peu importe.
Elle prend sa coupine dans les bras.
Je suis contente d'être rentrée. La civilisation Bouzouk m'a manqué...enfin certains de ses membres. Ce n'est déjà pas si mal.
...
Puis, se remémorant les derniers événements, elle lui demande:
Tu peux me dire ce qu'il vient de se passer ? J'ai l'impression d'avoir rater un épisode...voire une saison complète.
Et Fuyubluxy ? Où est-il ?
A mesure qu'elle se détend, son médaillon se calme également. Cela doit être lié à ses émotions.
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