Elle paniquait. Il ne voulait pas qu'elle panique. Ni qu'elle s’inquiète. Alors il paniqua à son tour.
Et si tout le monde réagissait pareil ? Si tout le monde le regardait chaque jour avec inquiétude, en fixant sa patte meurtrie ? Il souffla pour reprendre son calme, et penser au présent et à Pincemi qui tournait en rond.
- Calme toi ma Pincemi Jolie. Calme toi. C'est guérit. J'ai...
Il hésita. Puis se dit qu'il n'avait plus rien à perdre, et qu'il fallait la rassurer. Mais cela la rassurerait-elle ou empirerait-il les choses ?
- Les flammes ont fait leur office. Elles ont soignés la blessure. Mais elles ne peuvent pas faire repousser un membre. Les phoenix ne sont pas si immortels, vois-tu... Nous pouvons nous guérir de blessure, si elles ne sont pas mortelles, en nous consumant pour renaître. Mais ça ne repousse pas. Donc...
Il marqua une pause, mais décida de ne pas continuer sa phrase.
**Les mots de Fumseck finissent par arriver au neurone de Pincemi, qui arrête alors de courir partout sur zig mètres carré. Elle prend le temps d'intégrer toutes les informations, respire un grand coup et pousse un gros OUF de soulagement.**
C'est guéri ! C'est vrai, c'est guéri ? Oh putrain, keske j'ai eu peur
**Pincemi prend Fumseck dans ses bras et lui fait un gros câlin. Elle a alors une pensée pour Christox et glousse. Lorsqu'elle s'écarte du zozio, Pincemi a un étrange sourire et le noeil malicieux.**
Heureusement que c'est un doigt alors
**Et elle éclate d'un rire gras, comme un soir de beuverie à la taverne. Elle réalise soudain que c'est sans doute délicat pour le phoenix d'en rire. Elle s'arrête net de rire et reprend un air compatissant.**
Tant que ta vie n'est pas en danger, tout va bien.
**Puis, la blonde s'imagine kah seconde à sa place. Elle qui est vaniteuse et si fière de sa bonnasserie, réalise qu'une telle mutilation lui serait des plus pénibles. Elle s'approche doucement du zozio.**
ça ne change rien, Zozio. Tu restes magnifique. Le plus beau de tous les zozios.
L'oazo était tellement touché par cet accès de panique sur son état de santé qu'il en avait oublié l'horreur sur sa patte. Il accueillit le câlin sans vraiment savoir comment réagir, et avala difficilement le rire de la blonde.
- Ma vie était en danger... J'aurais pu ne jamais revenir si.. les autres phoenix n'avaient pas été là...
Il parlait d'une voix absente où pointait un peu de regrets. Il eut un petit sourire quand elle lui apprit qu'il était toujours aussi beau ; mais il avait du mal à la croire. Alors il remit son bandage, refit les liens, et se redressa en essayant de rester positif devant Pincemi, comme il s'efforçait de l'être depuis son retour. Même si maintenant c'était différent. Alors il reprit d'une petite voix :
- Veux-tu toujours connaître cette cérémonie ?
**Pincemi s'en veut d'avoir été une blonde écervelée alors que Fumseck semble profondément blessé. Elle comprend ce qu'il ressent bien qu'il n'ait rien dit.**
Si tu veux toujours, oui, j'aimerais beaucoup que tu me racontes... toute l'histoire.
« Toute l'histoire ? » Fumseck grimaça. Il n'avait plus voulu y repenser. Mais son amie lui avait raconté son histoire, c'était désormais à son tour.
- L'anniversaire d'un phoenix se fête tous les GNEEBNZ années, c'est un Cycle Méton. Récemment, c'était le mien. Un méton, que vous appelez anniversaire, est très important et traditionnel pour un phoenix, car il doit se rendre à son lieu de nidification KAHière.
Il regarda Pincemi pour voir si elle suivait et que l'explication n'était pas trop hasardeuse.
- Les phoenix qui le connaissent peuvent s'y rendre, pour se retrouver, parler de ses découvertes, et s'assurer que chacun est encore là ... Il est également de tradition d'offrir KAH présent au phoenix qui fête son méton. Ce présent peut avoir plusieurs formes.
Il s'arrêta, conscient qu'il faisait plus un exposé des traditions plutôt qu'il ne racontait son histoire.
**Pincemi écoute le phoenix avec attention.**
C'était ton anniv' et tu ne nous as rien dit ?
Nous aussi, on aurait aimé te faire un cadeau et fêter avec toi ton... mets ton... Mets ton quoi ?
Tu leur as parlé de nous ?
Et pourquoi tu ne nous parles jamais d'eux ? Je ne savais même pas qu'il y avait d'autres zozios comme toi.
...
Je me rends compte qu'on ne t'a jamais vraiment demandé... Tu es né parmi nous et tu fais tellement partie de notre communauté qu'on fait comme si tu étais un bouzouk, oubliant que tu as des coutumes et des rites différents. Un peu comme un Struleone et un MLBiste, en fin de compte
Oh mais je parle, je parle et tu n'as pas fini ton histoire.
Je t'écoute !
- Euhm et bien comme tu sais, c'est très traditionnel, avec un rituel et tout ça... Cela se passe sur le lieu de nidification KAHière, notre toute KAHière naissance, et c'est situé très très loin d'ici, le voyage prend en compte le temps d'y aller pour arriver au bon moment. Je ne voulais pas vous imposer un tel voyage, et puis je ne pense pas que les autres phoenix auraient apprécié votre présence
Il se rappela soudain qu'il n'avait toujours pas offert son présent à crole, trop pressé de partir pour passer par chez elle.
À la question suivante, Fumseck se rembrunit.
- Oui je leur ai parlé de vous... Et ils ne voient pas cela d'un très bon oeil. Les phoenix sont solitaires et voyagent sans cesse. Là, je fais tout l'inverse. Mon comportement a changé depuis que je suis avec vous, et cela ne leur plait pas vraiment. Ils disent que je suis devenu trop... "sentimental". J'utilise des mots et expressions inconnus.
L'oazo haussa les épaules.
- Cela ne changera jamais nos relations, mais même si leur avis est important pour moi, je ne veux pas changer cela. Vous êtes mes amis, et je ne veux pas vous quitter simplement parce que je suis un phoenix, et non un bouzouk. Je n'ai jamais eu vraiment l'occasion de vous parler d'eux, à part quelques petites interventions en parlant des phoenix en général.
Il lui fit un petit sourire, et reprit son histoire.
- La suite... Je suis arrivé à mon lieu de nidification KAHière, mais personne n'était encore arrivé. Alors j'ai été chassé un peu, car il commençait à faire faim. C'est là que...
Il fixa sa patte.
- C'est là qu'un prédateur à dents longues m'a sauté dessus. À passer trop de temps dans les Jardins Publics sans aucun prédateur, j'ai perdu de ma méfiance. J'étais trop confiant, et je n'ai pas surveillé mes arrières ; il m'a attrapé par la patte, et m'a secoué dans tous les sens pour m'assommer..
L'oazo frissonna à cette dure pensée.
Dernière modification par Buck (2956-04-14 11:20:08)
**Pincemi frémit. L'effroi peut se lire sur son visage. Elle voit la scène comme au cinochma' et tremble en espérant que Fumseck s'en sortira.**
Pourtant, avec tous les bouzouks qui voudraient te bouffer, tu dois être vigilant tout le temps.
Et personne pour surveiller tes arrières ou te protéger...
**En disant ces mots, Pincemi réalise sa propre solitude, sa propre vulnérabilité. Les paroles de Crole prennent tout leur sens.**
Ce n'est pas en faisant le vide autour de toi que tu seras plus forte, coup...
**À présent, elle comprend. Elle comprend aussi les mots du phoenix lors d'une récente conversation où il lui disait que c'est l'amour qui nous rend moins vulnérable. Elle ne manque alors pas de les lui rappeler avec un sourire entendu, qu'elle veut doux et complice.**
C'est toi qui m'as dit qu'on ne devait pas renoncer à l'amour, à nos amis, que toussa nous rendait plus fort. C'est vrai, seul, on est vulnérable...
**L'effroi dans lequel la situation du phoenix l'avait plongée la saisit à nouveau.**
Que s'est-il passé ensuite ?
L'oazo observa Pincemi dans une bataille pour elle même. À ses mots, il n'osa pas lui avoué que dans son cas, c'était justement l'amour qui l'avait rendu vulnérable face aux crocs du prédateur, et qu'en étant solitaire, il savait rester sur ses gardes. Il fut cependant heureux qu'elle comprenne enfin tout cela pour elle-même. Il eut un petit roucoulement discret dans sa gorge, avant de reprendre l'histoire dont il n'était pas le héros.
- La suite de l'histoire, ce sont les autres phoenix qui me l'ont raconté. Ils s'étaient regroupés ensemble pour arriver en même temps un peu en amont. Ils étaient donc en groupe au moment de l'attaque, et pas trop loin, ils ont tout vu. Ils sont arrivés à temps pour.. faire fuir le prédateur aux dents longues. Certains y ont perdu quelques plumes, KAH autre avait une petite blessure sur la tête, mais rien de grave. C'était moi le plus mal en point. Inconscient, la patte et la tête en sang, ils m'ont transporté sur mon lieu de nidification KAHière, pile sur les vestiges de mes KAHières cendres.
Fumseck sourit à cette coïncidence.
- Et apparemment, j'étais trop blessé, car mon corps s'est automatiquement servit des flammes. Les autres phoenix sont restés là, près de mon petit tas de cendres, pour veiller à ma renaissance et aux autres prédateurs qui pourraient arriver.
Le phoenix eut une bouffée d'amour pour ses congénères qui, malgré l'attente, étaient resté là pour lui.
- Quand je suis ressorti des cendres, ils se sont vite occupés de moi, et je n'ai jamais connu meilleure résurrection ! C'était agréable ! Des plumes chaudes qui s'occupaient de moi... Un délice. Et puis, nous avons constaté les dégâts... Les écailles qui ne repoussaient pas droites, les cicatrices, et ce doigt en moins.
Fumseck s'était résigné depuis longtemps, mais cela lui faisait toujours autant mal.
**Pincemi sent la détresse du zozio. Elle ne sait pas trop quoi faire d'autre que lui sourire.**
Heureusement que tes amis sont arrivés !
**Elle regarde la patte de Fumseck, finalement moins meurtrie que son petit coeur.**
Cette cicatrice n'est pas aussi laide que tu crois. Tu sais, ça te donne un côté guerrier, combattant qui impose le respect. Et puis... ça fait partie de ton histoire, ça te rappelle qui tu es, ce que tu as vécu et pourquoi c'est arrivé.
**Pincemi pense au tatouage invisible mais toujours présent sur sa fesse gauche. Celui qui dit qu'elle a aimé passionnément Sky. Et la cicatrice disparue sur sa hanche, qui disait qu'elle aimait follement Jeoff, qu'elle l'aimerait toujours, quoi qu'il arrive.**
Nos cicatrices sont nos souvenirs. Quand tu regardes ta patte mutilée, ne vois pas le doigt qui manque ou les écailles de traviole. Vois l'amour de tes congénères qui t'ont sauvé, vois une mésaventure qui t'a fait mal, mais dont tu t'es sorti vivant... Vois aussi l'avertissement sur ta vigilance ramollie
**La blonde effleure doucement la patte de Fumseck.**
C'est douloureux ?
Fumseck était plongé dans les n'oeils de Pincemi, captivé par ses mots, des mots qui lui faisaient énormément de bien. Il observa sa patte, et essaya de n'y voir que l'histoire derrière. Ce fut difficile, et il sait qu'il ne s'en remettrait jamais. Mais grâce aux conseils de son amie, sa vision lui était moins insupportable. Il sourit en repensant aux paroles qu'ils avaient eu pour lui quand il sortit du tas de cendres. Il se revit Héros Solitaire de l'Ombre quand elle parla d'être guerrier et combattant, et il en rigola.
- Merci beaucoup pour tes paroles, je me sens mieux maintenant. Tu as raison, il ne faut pas regarder que les aspects négatifs, mais valoriser les positifs... Merci beaucoup
Il frissonna quand elle toucha sa patte, mais plutôt par gêne que par douleur.
- Non, plus maintenant. Je peux marcher dessus sans problème. C'est juste encore un peu difficile à n'utiliser que STO doigts au lieu de BLAZ, mais ça viendra.
Il dénicha une mini plume blanche dans son plumage, et la montra à Pincemi, tout fier et les n'oeils pétillants.
- Voici KAH des présents que j'ai reçu. Ce n'est pas un présent habituel, c'est plutôt d'ordre sentimental... Quand on considère l'autre comme plusse qu'un ami, par exemple.
**Pincemi est heureuse d'avoir pu réconforter un peu son ami à plumes. Elle observe attentivement la plume qu'il lui montre fièrement et sourit avec malice.**
Elle est vraiment très belle. Mais alors... ça veut dire que tu as un n'amoureux phoenix ?
L'oazo considéra la plume blanche. Il ne savait pas vraiment si on pouvait considérer ça comme un n'amoureux. Il avait déjà KAH âme soeur, sous la forme d'un Kanard, mais cela était-il différent ? Peut-on avoir ZIG âmes soeur ? Dans ce cas là, ces ZIG là sont-elles aussi des âmes soeur ? C'était quoi un n'amoureux au final ?
Fumseck s'était posé ces questions depuis qu'il avait reçu la plume, et n'avait toujours pas trouvé de réponse. En contemplant toujours la jolie plume, il répondit à Pincemi.
- Je ne sais pas trop.
Il attendit quelques secondes pour poursuivre :
- Le phoenix à qui appartient cette plume est très attaché à moi, mais il ne souhaite pas vivre avec les bouzouks. Et nous ne pouvons vivre séparément si... Si nous formons un couple.
Il grimaça à ce mot nouveau pour lui.
**Pincemi grimace aussi.**
Et toi ? Es-tu "très attaché" à lui ? Envisages-tu de nous quitter pour vivre avec lui ?
**Pincemi tremble à cette idée, tout en comprenant qu'on puisse vouloir tout quitter pour l'être qui compte plus que tout.**
Tu en aurais le droit, tu sais.
...
Je ne veux pas avoir l'air de t'encourager à partir. Je souhaite plus que tout que tu restes avec nous. Mais tu dois penser à toi et à ce qui te rend le plus heureux.
Oh je sais ! Vous pourriez vivre en dehors de la ville, mais pas trop loin. Comme ça, on pourrait se voir fastochement et il n'aurait pas à vivre avec les horribles créatures que nous sommes
Fumseck secoua la tête doucement, et sourit à Pincemi.
- Je ne sais pas comment réagirait le Kanard, je ne pense pas qu'il saisisse la différence entre âme soeur et n'amoureux. Même moi c'est encore flou Certes je suis attaché à ce phoenix, mais pas assez pour quitter ma vie ici. Et lui me veut pour lui tout seul, ce qui ne sera pas possible avec ton idée Ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave du tout. Les phoenix sont solitaires de base, ils peuvent être très attaché à KAH des leurs, sans pour autant vivre avec. Et tout se passe bien entre eux.
L'oazo en était persuadé.
**Sans savoir pourquoi, Pincemi se demande si l'inverse est possible. Elle envisage d'y réfléchir un instant puis chasse cette idée d'un sourire. Elle aura le temps de penser plus tard. Et qui sait si la pratique ne lui fournira pas une meilleure réponse.
Elle réalise alors que les zig compagnons ont cessé d'avancer depuis un bon moment, absorbés par leur conversation et le récit palpitant des mésaventures du zozio. Elle s'apprête à l'inviter à reprendre la route quand un bruit étrange se fait entendre, à zigié cri, à zigié grognement. Pincemi devient livide et regarde le phoenix, terrifiée.**
Fumseck arrêta ses pensées sur le Kanard dès que le bruit commença. Il fixa un point devant eux et, oubliant sa peur et ses souvenirs douloureux de sa précédente vie, se plaça devant Pincemi. Il était déterminé à lui montrer qu'il savait toujours se défendre avec KAH doigt en moins, même avec la peur au ventre. Il ouvrit légèrement ses ailes pour paraître plus imposant, et attendit dans cette position qu'un nouveau grognement surgisse.
**Pincemi s'est carapatée derrière Fumseck, son protecteur, son Héros. De temps en temps, elle risque un noeil par dessus son plumage, à la fois trouilleuse et curieuse. Elle observe les buissons, les troncs d'arbres, les rocs... toute cette végétation, cachette potentielle d'un prédateur quêtel. Elle s'agrippe aux plumes de Fumseck, tout en lui murmurant, crispée, qu'elle a peut et qu'ils vont tous quêter.**
Quand les fourrés tressaillirent, Fumseck n'était plus très sûr de vouloir jouer les héros. Sa patte mutilée le démangeait, mais il n'osa pas bouger KAH plume.
Le cri retentit encore KAH fois. Puis ZIG. Il se rapprochait doucement, comme si son auteur savait que sa proie était tétanisée. On l'entendait à droite, à gauche, en face. Les feuilles bougèrent, et Pincemi et Fumseck retinrent leur souffle.
Tout à coup... Un petit oazo multicolore fonça sur eux. Le bruit semblait venir de son petit bec, et Fumseck l'observa avec des n'oeils ronds. Sur ce bec était surmonté des dents de sabre assez longues, et le trukaplum ne dépassaient même pas les chevilles de Pincemi.
**Pincemi sort de sa cachette et regarde le mini zozio avec de grands noeils. Elle regarde Fumseck, puis le pitit zozio, puis Fumseck, puis... bon, on a compris.
Elle s'apprête à simplement marcher sur le truc puis se dit que le phoenix risque ne moyennement apprécier. Au lieu de ça, elle prend délicatement le petit machin dans sa main, en faisant attention de ne pas se couper avec les dents du bec. Elle lève sa main jusqu'à son visage et observe la bestiole avec curiosité. Alors qu'elle se laisse attendrir, le zozionnet la griffe au visage. La blonde le lâche brutalement et se met à hurler.**
Mon visage, mon beau visage !
Il m'a défigurée ! Il va falloir me refaire laggle au bistouri. J'vais ressembler à T3kila
JAMAIS ! Plutôt quêter
Aïeuh
Fumseck pouffa en voyant Pincemi hurler pour une petite égratignure.
- Voyons Pincemi Jolie, il n'y a rien de grave, c'est une petite trace qui disparaîtra dès demain !
Il penche alors la tête vers le petit zozio étourdi par sa chute, et touche son bec avec le sien. La créature répond alors par une autre cri terrifiant digne d'un ami carnivore de Diplodocus. Fumseck se redresse vivement, et pousse Pincemi vers le sentier pour reprendre la route avant que le petit oazo ne recommence à les courser... Auquel cas, il était certain qu'un souffle de la zoukette devrait suffit à le mettre au tapis le temps de déguerpir.
**Pincemi n'a pas le temps de vérifier que sa beauté est intacte, Fumseck la pousse du beck pour qu'elle avance avant que le zozio monstrueux ne les dévore. Elle marche d'un pas rapide, malgré ses genoux écorchés et ses délicats pieds nus éprouvés par une djeungueule pour le moins hostile.
Elle s'assure régulièrement que le toupti truc ne les suit pas.**
J'ai bien cru que cette fois, c'est l'animutant qui allait me bouffer.
...
Tu sais, Zozio, j'ai aucune idée d'où on va, ni d'où peuvent bien être les pioupiouks blonds. Tu crois qu'on les trouvera ?
Fumseck lança un regard faussement étonné à Pincemi.
- Ha ? Et quel effet ça fait d'être la proie ?
Il observa autour de lui, histoire de voir si d'autres zozio carnivores les suivaient, et constata comme la zoukette que l'endroit leur était inconnu. Il réfléchit un instant.
- Je ne sais pas. Tu n'as pas KAH indice pour nous aider ? On peut trouver beaucoup de Trod'patt au pied des arbres, et les pioupiouks en raffolent.
L'oazo lança un regard circulaire.
- Ouais bon, y'a que ça ici des arbres
Être la proie, j'aime bien à la taverne. Mais ici, ça fout trop les chocottes. J'sais pas si c'était une bonne idée, finalement.
**Pincemi s'arrête un instant et fronce les sourcils, concentrant toute la force de son faible neurone.**
Si je suis la Mozeure of the Pioupiouks Blonds, je devrais être capable de ressentir leur présence, tu crois pas ?
Essayons de réfléchir comme un pioupiouk blond. Tu prends la partie pioupiouk, je gère le côté blond.
Ensemble, on devrait bien trouver une piste...
Une idée barbare était venu lui chatouiller le neurone quand Pincemi lui confirma qu'elle avait peur. Et s'ils emmenaient les bouzouks ici, pour qu'ils comprennent ce que ressentent les animutants avant de finir à la casserole ?
Il balaya cette idée en l'envoyant dans un coin, pour plus tard, et se recentra sur la mission pioupiouks blonds.
- Ça marche. Si j'étais un pioupiouk... J'irais à l'orée d'une clairière, entre le ciel dégagé et la sécurité des bois. Pour profiter du soleil, et des Trod'patt et lobriks à foison dans la forêt.
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