sangtriste entend des hurlements et des bruits étranges, tout ce qu'elle n'aime pas.
Paniquant complètement, elle lance le cadeau baveux sur cecilia, protège le nénuphar en le déposant un peu plus loin, et revient encore plus paniquée.
Elle zieute brodik, puis dedel, mais pas trop longtemps parce qu'il est dégoutant avec toute sa bave.
Son regard se maintient sur son époux tandis qu'elle tente de trouver une solution.
Euh dedel, ton cadeau... Il sait nager?
Voyant la bave sur le visage de cecilia, elle ne peut s'empêcher de rajouter.
Et il survit en milieu hostile? Mais pas un tout petit peu hostile, non non, hostile tout tout plein? Voir même terrifiant?
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Cécilia se retrouva couvert d'un liquide visqueux, sans trop savoir pourquoi ou comment. Elle regarde sangtriste, le regard accusateur.
Qu'est-ce que ceci!?
Oh oh... j'aurais pas dû lui faire ça à elle, moi...
sangtriste tente de garder son sangfroid, mais est encore beaucoup trop stressée pour refaire fonctionner son demi-neurone.
ça? Et bien vu qu'il y a encore un joli paquet cadeau, on ne peut en être complètement sûrs, mais il s'agit très probablement d'une gentille et innocente créature Schnibblique.
Elle tente de faire un petit sourire à la zoukette, mais ses noeils rouges ne la rassurent pas du tout du tout.
Tu vas pas me taper, n'est-ce-pas?
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Schnibblique tu dis..?
Sa peau lui brûlait un peu, du coup.
YAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH.
Elle s'envola en hurlant dans un nuage de fumée.
Pendant ce temps, Fumseck avait doucement reculé pour s'éloigner de ces bouzouks bruyants et effrayants, et il se trouvait maintenant dans un buisson au fond du jardin, l'oeil inquiet, essayant de ne pas répondre à son instinct de s'enfuir, pour essayer au moins KAH fois de rester finir une fête pour ses amis.
sangtriste avait vu tous les invités partir à tour de rôle, elle avait bien essayer de leur refourguer offrir des victuailles, surtout à Nabuee qui était repartie Schnibble sait où avec des montages de vivres.
Pourtant, il restait encore de quoi manger sur les tables, au plus grand désespoir de la Prêtresse en carton vu qu'elle avait le droit à pas grand chose .
Elle avait gentiment pioupiouté son Ami à Plume, évité avec beaucoup de chance toute micro-goutte de bave.
Elle avait ensuite remercié chacun des invités pour leur présence, avait promis de faire un petit enclos à truc gluant et avait dépose le nénuphar dans un coin avec un peu d'eau.
Le temps de faire tout ça, son époux avait disparu, mais elle n'était pas inquiète, trop occupée à tout ranger. En vidant la table elle voit un cadeau pas déballé et une jolie carte d'anniversaire toute bleue écrite par christox. Elle ramène tout à l'intérieur, range, fait livrer les ballons restant au Zélu Zélé à chapoo, nettoie puis retourne dans le jardin désormais désert.
Qu'est-ce que je fais maintenant, moi?
Elle se laisse tomber dans l'herbe, dans un endroit ombragé, et semble attendre que le temps passe.
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Arrivant à toute allure, Brodik ouvrit la porte et s'installa dans le canapé, attendant que Sangtriste rentre du travail pour la rassurer.
bangtriste continuait la distribution des Bibles au Marché Noir, quand elle entendit un appel mental de bordik, respectant les consignes de la Prêtresse sangtriste.
Quoi? Quelqu'un chez BroSan? Qui ressemble au Prêtre? Tu es sur?? Vraiment??? Bon... J'arrive...
bangtriste se ziclique et voit La_Porte ouverte. Elle rentre avec appréhension dans la demeure qui semblait avoir été désertée depuis plusieurs jours.
Tout était anormalement calme, rangé, vide de vie, ce qui continuait de rendre bangtriste encore plus inquiète alors qu'il ne lui en fallait pas beaucoup en temps normal.
Soudain, elle voit un zouk assit sur le canapé. La ressemblance était frappante, mais ça ne pouvait pas être Lui.
Le Saint Larbin prend son ton le plus froid et demande à l'inconnu qu'elle semblait tant connaître.
Qui êtes-vous?
Et que faites vous ici?
Dernière modification par Sangtriste (2956-06-03 23:51:36)
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Brodik regarde sa bien aimée, et est stoppé net par sa remarque.
Mais......... c'est moi..... Brodik...... J'ai tant changé que ça? Il faut dire que mes absences ne jouent pas en ma faveur... Mais de la à avoir complètement changé depuis la dernière fois
bangtriste le Saint Larbin se retrouve bouche bée devant le sosie du Prêtre, qui semble la confondre avec la Prêtresse, elle, son Saint Larbin qui n'avait pas changée .
Vous n'êtes donc vraiment pas Lui...
Le Saint Larbin se rapproche du bouzouk, le regardant yeux dans les yeux.
Vous auriez au moins pû faire un peu mieux semblant, là ce n'est vraiment pas crédible! Même pour moi, c'est dire!
Comment êtes-vous rentré ici? Que voulez vous à sangtriste?
Mais surtout, qu'avez vous fait à brodik, le vrai?
bangtriste commence à paniquer, ne sachant pas comment réagir et hésitant à prévenir la Prêtresse de peur de l'inquiéter plus qu'elle ne l'est déjà.
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Se demandant si c'était une plaisanterie, ou si il avait vraiment changé à ce point, brodik se dirigea vers le miroir et se regarda.
Mais je suis toujours le même toutes mes dents, ma tignasse blonde, rien n'a changé
Je suis rentré comme d'habitude... Avec mes clés que j'ai obtenu lorsque nous avons emménagé ensemble
Il sortit un trousseau de sa poche, et les montra au Saint larbin
bangtriste le regarde faire, inspecte les clefs et l'individu.
Oui c'est bien là le soucis, la ressemblance est troublante...
Vous Lui ressemblez comme ZIG Schnibble Traités...
Mais, selon les dires de la Prêtresse sangtriste...
Le Saint Larbin fouille dans une poche de sa salopette et sort une page d'un carnet sur lequel il est écrit.
"Le vrai brodik ne serait pas parti sans KHA mot me dire et ne me ferai pas souffrir"
Elle le montre au Prêtre, puis guette sa réaction.
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Regardant le carnet, puis se bloquant quelques instants.
Le vrai Brodik, donc moi, n'aurait certes pas du partir sans rien dire. Mais il a toujours essayé de rendre Sangtriste heureuse, qu'importe le moment, et ce qu'il devait faire. Si maintenant, vous ne me croyez pas, alors je n'ai plus rien à faire ici.
Brodik écrasa une larme, et se dirigea vers la porte.
bangtriste ne sachant plus quoi faire, et surtout ne trouvant qu'elle n'était pas pas payée pour ça, envoie un message mentale pour sa Prêtresse et pour qu'elle ramène son tu-la-vu ici
sangtriste, qui était en plein PikNik s'était de toute manière discrètement éclipsée, serrant contre elle une missive en plus de sa Bible.
Elle passe par La_Porte du jardin, qu'elle avait laissé ouverte depuis son assoupissement sa méditation.
Perturbée, elle n'avait pas prêté attention au message de bangtriste, ni fait attention à sa présence, et lui trébuche dessus.
Désolée bangtriste. Qu'est-ce que tu fais là d'ailleurs??
Elle ne lui laisse pas le temps de répondre et s'adresse au Saint Larbin, heureuse d'avoir quelqu'un qui fait semblant de l'écouter.
Moi je suis repassée par ici... J'avais envie de... KHA nouvelle excentricité capillaire... Ce sera plus adapté maintenant...
Elle enfile une soutane avec une capuche volontairement trop grande pour son visage, ne regardant même pas le résultat dans une glace, toujours dans ses pensées.
Elle remarque enfin que le canapé semblait avoir été occupé très récemment, voit la page de son carnet par terre, ce qui la fait se tourner vers son Saint Larbin après quelques difficiles minutes de réflexion trop intenses pour sa moitié de neurone.
Ou que tu en profitais pour faire des bêtises avec bordik?
Non, ça ne peut pas être ça... Ne me dis pas qu'Il était là?
Dernière modification par Sangtriste (2956-06-09 01:26:54)
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Fumseck n'était pas retourné à son nid depuis la réapparition soudaine et inexpliquée de DucKanarD. Il avait passé ces quelques nuits dans son arbre dédié sur le Domaine d'Evil Piouks, près des pioupiouks. Leurs pioupioukements incessants donna un mal de crâne tout aussi incessant au phoenix, et il avait besoin de silence. Ses yeux semblaient fatigués, mais ses plumes étaient toujours aussi belles et brillantes, quoi qu'un peu tombantes. Il ne passait ses journées qu'à ça, maintenant. Les nettoyer, dormir, manger un peu, les nettoyer, dormir, les nettoyer, manger... Et repartir dormir.
Il n'allait même plus voir Matou7 pour exiger une sentence pour les combats de pioupiouks clandestins, ne passait plus voir les nichoirs et ne discutait plus avec les plumés de l'entreprise. Il ne faisait que dormir là bas. Las de cette monotonie, il avait besoin de souffler, de bouger, et de voir du monde.
Il s'était levé tôt ce matin là, et ses ailes le portèrent sans qu'il s'en rende compte, chez brodik et Sangtriste.
Le jardin était désert. Pas un bruit dans la maison. Fumseck avisa le néné nu phare dans un coin, et s'y posa, agrippant le rebord dans ses pattes. Il lança un regard contemplatif au jardin, et plus particulièrement aux arbres. Il soupira en se souvenant que brodik lui avait proposé d'emménager dans ce jardin, pour ne plus être seul, ne plus broyer du noir dans cette forêt, à dormir dans un nid trop grand. Mais il avait refusé, pour certaines raisons ; mais ces raisons commençaient à partir en fumée, à s'estomper...
Fumseck reporta son attention sur le néné nu phare. Celui-ci avait jugé utile de fournir de l'eau aux zoazo, et il y avait une petite flaque en son centre. Le phoenix but quelques gorgées, puis resta là, les yeux dans le vide, à fixer la fleur rouge qui devenait de plus en plus belle et grande.
Fumseck avait raison de penser la maison déserte car cela faisait plusieurs semaines que sangtriste n'y dormait plus, préférant tomber de fatigue dans un coin de la Secte.
En effet, chaque centimètre de la demeure trop silencieuse ne faisait que lui rappeler le vide dans sa vie et dans son lit.
Elle se forçait néanmoins à passer voir s'il y avait du courrier plusieurs fois par jours, presque compulsivement, dans l'utopique espoir d'un mot ou une lettre de l'être aimé.
Mais pour l'instant, tout ce qu'elle avait reçu était des missives d'Enotre bouzouk, qui semblait manquer de chaleur. Rien qui ne l'intéressait, elle.
A la fin d'une visite encore infructueuse à sa boite à missives, sangriste a l'impression de ressentir une présence dans ces lieux vides. Avec un peu d'espoir, elle rentre dans la maison sans habitant, fait le tour avant de se rendre dans le jardin, la tête basse et les espoirs envolés.
Elle s'arrête sur le pas de la porte, regardant ce qui se passait sous ses yeux sans qu'une expression soit visible sur son visage encapuchonné. Elle reste ainsi quelques temps, pensive, puis se force à sortir de sa torpeur, pour parler d'une toute petite voix.
Fumseck, est-ce toi?
Dernière modification par Sangtriste (2956-06-25 22:55:11)
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Fumseck était comme hypnotisé par la fleur rouge, à la manière d'un payion devant une flamme. Était-ce un pouvoir qu'il ne connaissait pas ? Il ne sentit pas le temps passer, à rester figé devant cette beauté florale. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas pris le temps d'admirer les merveilles de la nature, à commencer par lui même. Il réussi à arracher la fleur de son regard, pour le porter sur la flaque d'eau. Ses plumes étaient tout aussi jolies que les pétales de la fleur.
Alors qu'il tournait légèrement la tête à droite et à gauche, pour admirer chaque plume de sa tête comme il se doit, KAH petite voix le surprit et il eut un hoquet de peur. Comme il était penché sur la flaque, il voulut se relever rapidement, mais il dérapa sur le néné nu phare humide, et son bec atterrit directement dans l'eau, les plumes de sa queue passées au dessus de sa tête. Il devait être dans une position peu avantageuse, mais il avait reconnu la douce voix, et la peur s'était rapidement envolée. Toujours le bec dans l'eau, Fumseck tourna les yeux vers la porte du jardin, sourit à Sangtriste et la salua.
Il se redressa tant bien que mal, un peu gêné, et secoua sa tête pour éjecter les gouttelettes d'eau restées accrochées, la fleur semblant rire de cette chute.
Sans vraiment s'en apercevoir, sangtriste détourne la tête pour ne pas voir la chute de son Ami, dans une tentative inconsciente de préserve sa pudeur.
Quand elle entend les gouttes d'eau voler, elle s'assure qu'il va bien en lui lançant un regard faisant furtivement apparaître ses grands yeux vides.
La Prêtresse remet rapidement en place son capuchon et s'approche timidement de l'Oazo.
Tout va bien?
Elle avait d'autres questions qui brûlaient ses lèvres, étant donné que la dernière fois qu'elle avait vu son époux, il discutait avec Fumseck, il y a de cela des semaines.
Depuis, plus de nouvelle, pas d'explications, que des doutes et des craintes qui la rongeaient.
sangtriste sentit qu'elle allait craquer et se montrer plus accusatrice qu'hospitalière, tellement meurtrie qu'elle en oubliait ses bonnes manières, mais sa voix se rompit dans les tréfonds de sa gorge avant même qu'un autre mot ne parvienne à s'extirper de sa bouche.
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L'oazo profita que Sangtriste regardait ailleurs pour se reposer dans l'herbe, et se débarbouiller le bec mouillé. Il relissa quelques plumes pour être plusse présentable, puis détailla la nouvelle tenue de la zoukette qui s'approchait. On ne voyait même plus ses doux cheveux, ni son magnifique regard sous tous ces tissus mauves encore plusse longs que d'ordinaire.
Oui ça va, j'ai connu pire !
Il montra sa patte abîmé, oubliant qu'il n'en avait parlé qu'à Pincemi.
La petite trompe de la zoukette dépassait toutoplusse du tissu pourpre, et il dû pencher un peu la tête pour apercevoir un battement de cils.
...
Tu te caches ?
sangtriste écouta son Ami avec attention, puis secoua sa tête en guise de réponse à la question, le temps qu'elle retrouve la maitrise de sa voix. Elle n'imaginait pas que se retrouver ici la bouleverserait autant.
Elle ferme quelques instants ses yeux, adresse une prière au Saint Schnibble, ce qui la fait se calmer lentement.
C'est qu'il n'y a rien d'intéressant à voir ...
Que ... me... vaut l'honneur de ta présence?
Tandis qu'elle baissait ses yeux pour qu'il ne puisse s'y plonger, elle voit la patte meurtrie et ne peut s'empêcher de faire une petite grimace, désolée pour son Ami.
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L'oazo dévisageait -ou plutôt détissutait- la zoukette. Elle d'ordinaire si joyeuse était éteinte ; même sa présence ne la mettait pas en joie...
Sangtriste semblait hésitante, se cachant littéralement derrière ces tissus pourpres. L'oazo était mal à l'aise qu'elle se comporte ainsi avec lui. Le côté positif -ou négatif selon le point de vue-, c'était que Fumseck ne remarqua pas que sa présence dérangeait son Amie.
Rien d'intéressant à voir ? Bien sûr que si, la nature est à voir, le soleil, les fleurs, les zoazo, moi. Tu te caches le visage, du coup tu ne vois rien de ce qui t'entoure !
D'ailleurs, tu as écrasé un brin d'herbe car tu n'as pas vu où tu marchais.
L'oazo eut un petit rire pour tenter de détendre son Amie. Sa présence lui avait fait oublié un petit peu ses tracas personnels, et il était d'humeur plus joyeuse depuis son arrivée.
sangtriste mis quelques secondes à comprendre le bruit qui parvenait dans ses oreilles.
Puis elle se demanda depuis quand elle n'avait plus explosé de rire, mais réalisa vite qu'elle n'en n'avait aucune idée, ou alors que c'était trop douloureux pour y penser, ici et maintenant.
Elle considère l'Oazo, se demandant s'il était venu pour se moquer d'elle, mais chassa encore plus vite cette pensée, n'estimant pas possible que quelqu'un puisse vouloir faire ça, encore moins son Ami.
Elle penche la tête pour regarder le brin d'herbe mentionné, ce qui n'a pour effet que de descendre encore davantage son capuchon sur son visage, lui couvrant pour désormais la quasi-totalité de ses yeux.
Bien... Si c'est ce que le Saint Schnibble souhaite...
Avant je voyais Je vois bien, puisque je t'ai vu!
Et là, tu vois que je t'ai vu, enfin, sauf quand il ne fallait pas que je voie ce que tu vivais!
Et toi, tu voulais voir quelqu'un?
Elle essaye de dessiner un petit sourire amical sur son visage, plus car elle avait constaté que l'Oazo semblait d'humeur badine que pour une autre raison.
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Fumseck pencha la tête sur la droite quand Sangtriste abaissa encore un peu plus son capuchon. Quand elle redressa la tête, on ne voyait même plus ses yeux, juste un petit bout de trompe. L'oazo s'approcha doucement, se pencha en avant, puis leva légèrement le tissu pour voir à nouveau les yeux de son Amie. Il lui fit un sourire tendre, et fixait ses prunelles dans celles de la douce zoukette, gardant la position actuelle.
Je suis venu te voir toi. Tu me manques.
sangtriste allait repousser à contrecoeur son Ami. Elle avait décidé de se fier au Schnibble, qu’il choisisse ce qu’elle pouvait voir, pensant qu’il agissait grâce à son Capuchon.
La volonté de Fumseck de la regarder dans les yeux la dérangeait.
La Prêtresse était aussi terriblement gênée par la noirceur et le vide de ses sales propres yeux anciennement marrons et brillants, ce qui ajoutait une autre motivation à suivre les volontés Schnibblique aveuglement.
Et le concept qu’elle puisse manquer à quelqu’un lui était complètement inconnu, voir incongru.
Moi, te manquer? Vraiment moi?
Elle tourne pudiquement sa tête, en faisant attention à ce que son geste ne déséquilibre pas l’Oazo.
Alors qu’elle cherchait quoi dire, un facteur débarque dans le jardin, lui demande si c’est bien elle sangtriste, lui envoie un Schnibble corrompu, qu'elle ne cherche pas à attraper et laisse tomber au sol, puis disparaît avant même qu’elle ne puisse confirmer son identité.
sangtriste regarde la chose, complètement ébahie. Elle se penche pour décrypter la note sur l’objet, pensant reconnaître la signature du Maire puisqu’elle l’avait déjà vu sur le chèque qu’il lui avait envoyé, certainement par erreur..
Mais… Mais??? Ma prestation était si mauvaise que ça pour qu’il me punisse de la sorte?
Elle regarde Fumseck, mais ne voit qu’une forme rouge, panique, aperçoit la fleur rouge de nénuphar, panique encore plus et manque de défaillir en reposant son regard sur son gain. Elle sort sa bible et prie pendant de longues minutes, au bord du koh-mat de l'évanouissement.
Ne voulant pas toucher cette chose impure et immonde, elle prend deux bouts de bois, se met une pince à linge sur la trompe et fait rouler la chose jusqu’à la prison l’enclos de la kornolimace offerte par dedel et la laisse rentrer dedans.
PAF plus de Schnibble corrompu !
Oubliant complètement son invité qui s’était lui-même invité elle rentre chez elle pour prendre kahgnee douches d’affilée au Schnibble-spirit, tant pis si ça lui brûle sa peau.
Dans sa précipitation elle ne remarque pas que la limace n’a pas été écrasée par le Schnibble.
Elle retourne ensuite dans le jardin, avec appréhension et beaucoup de soutanes de nuit dans un piteux état, et retourne vers l’enclos.
Quête en paix petite limace baveuse!
Elle dispose sans pitié ses soutanes par dessus l’enclos, jusqu’à en faire plusieurs couches, pour cacher temporairement son cadeau empoisonné.
Elle se retourne vers Fumseck, sa nouvelle soutane avec son capuchon bien en place devant ses yeux.
On disait quoi déjà?
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Dès qu'il posa ses yeux sur la douce zoukette, Fumseck sentit qu'elle était mal à l'aise, son regard se faisait fuyant. L'oazo eut un petit pincement au coeur en comprenant qu'il n'était pas le bienvenu. Il allait lui répondre que sa présence lui manquait, que son contact lui manquait, que sa joie de vivre lui manquait, mais il n'eut pas le temps de sortir ses belles paroles que déjà elle s'enfuyait. L'oazo s'écarta de ZIG pas en arrière, le regard peiné.
Quand Sangtriste tourna à nouveau la tête vers lui, elle était sur le bord de la panique, ce qui paniqua encore plusse le phoenix. Il ne comprenait plus rien. Avait-elle peur de lui dorénavant ? Avait-il fait quelque chose de mal ? Il n'aurait jamais pu faire quelque chose de si méchant à son Amie précieuse, alors quel était le problème ?
Et si c'était sa présence le problème ? Elle ne voulait plus de lui ? Pourquoi ?
Il l'observa, la boule au ventre, faire ses prières avec une telle intensité qu'il se sentit étranger à ce monde.
Tant de questions se bousculaient dans la tête de l'oazo, mais aucune réponse en vue. Il était tant absorbé par ces révélations qu'il ne vit pas ce que Sangtriste faisait avec un Schnibble Corrompu. Tandis que Fumseck agitait la tête, les yeux plissés, le coeur en miettes, pour chasser de son esprit ce genre de questionnements, la zoukette disparu à l'intérieur de la maison. L'oazo recula encore, toujours en secouant la tête, comme pour nier les faits. Il était maintenant au bout du jardin, prostré, abandonné, paniqué.
Les autres phoenix avaient raison alors. Les bouzouks chamboulaient trop les sentiments du trukaplum, et c'était tellement néfaste que certaines plumes rouges perdirent de leur couleur doucement. Disséminées un peu partout dans son plumage, des tâches blanches commençaient petit à petit à apparaître, des tâches qui ne sont pas censées se trouver là.
Tandis que Sangtriste réapparaît dans le jardin et s'approche d'un enclos, Fumseck s'enfuit dans un vol silencieux, alors que sa tête résonne de paroles incompréhensibles.
Quand la zoukette se retourne vers l'endroit où se situait le phoenix, il n'y avait plus personne, et sa question resta en suspens tandis que ZIG plumes, moitié rouges moitié blanches, tombaient doucement du ciel.
Dernière modification par Buck (2956-07-05 13:32:07)
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