**Pincemi regarde TodZ faire comme si elle n'était pas là et n'écoute pas le ramassis de counneries qu'il débite.**
C'est toi qui es triste. Tu me ferais presque pitié si tu me faisais pas me pisser dessus de rire...
Allez, dégage, c'est pas un moulin ici.
Tout en partant, TodZ entendis les dires de pincemi
Vulgarité, impolitesse, obscénité ... : la honte Pincemi, la honte !
Puis s'en va
Dernière modification par TodZ (2956-04-08 20:12:01)
Comme tous les jours, Boubouch va voir l'état de santé de Don Struleone et lui tenir compagnie pendant quelques minutes.
Alors qu'il est silencieux en général, le nouveau Parrain se met à lui parler. Il est bien plus joyeux en arrivant que d'habitude.
Ah mon cher Don ! J'ai une bonne nouvelle pour toi !
Je ne sais pas si tu m'entends. J'espère que tu m'entends.
Mais ne t'en fais pas, les Zinfirmières me l'assurent tous les jours depuis une semaine. Et encore aujourd'hui elles me l'ont garanties.
Ton état de santé s'est nettement amélioré ! Je les ai vu de mes propres yeux, les derniers résultats médicaux sont très bons ! Tu as bien su remonter la pente ! Ce n'est plus qu'une question de semaines, même de jours !
Boubouch s'approche un peu plus de Don. Il lui tient la main.
Don, donne toi un petit coup de booste. On croit tous en toi. Les nouveaux Caporaux, les Lieutenants, la nouvelle P.F. Pincemi, ainsi que moi-même !
Boubouch voit alors débarquer une Zinfirmière avec une grosse Pikouz en main: Je vous laisse faire votre travail, demoiselle.
Il sort ensuite de la pièce, direction la Villa.
Lieutenant de la Famille Struleone,
Unique Millionnaire
Déconnecté
**Pincemi se demande pourquoi personne ne la voit. Avant que Boubouch n'ait quitté la pièce, elle a juste le temps de lui dire**
C'est Crole qui a la bagouZ...
**Elle se rassoit près de Don, se demandant si elle doit prévenir Kikidamours, Zouzouk, Cruchot et Manuo.**
**Les valises à la main, Pincemi hésite sur le pas de la porte. Elle finit par poser ses valoches et entrer. Elle s'assoit sur le bord du lit.**
Don, j'en ai plein le dos. Ils m'ont usée, lassée, blasée.
Les rumeurs sont peut-être vraies, finalement. Peut-être préférez-vous le khoma à la médiocrité que nous affichons...
J'ai rejoint la Villa et la Famille pour vous. Uniquement pour vous. Pour que vous me donniez enfin la place que je voulais à vos côtés.
...
Vous n'êtes plus là. J'ai essayé... oui, j'ai fait de mon mieux pour veiller sur vos valeurs, vos biens et vos enfants. Mais je ne me sens pas proche d'eux. Seulement de certains. ils sont peu...
Vous savez que je donnerais tout pour vous. Je l'ai presque fait... Mais pour eux, je n'ai plus envie de donner. Alors je m'en vais. Si un jour vous arrivez à vaincre le khoma, si vous voulez toujours de moi, c'est en rampant que je reviendrai.
En attendant, je vais faire un paquet de trucs qui vont vous agacer
Comme par exemple...
**La blonde chuchote à l'oreille du vieux patriarche**
... fricoter avec le chef du MLB. Et prendre mon pied...
En espérant que la colère vous donne la force d'ouvrir ces nœils que vous gardez désespérément fermés...
Ah oui et... malgré tout l'amour et le respect que j'ai pour Boubouch...
**Pincemi plonge sa main dans son décolle-thé, en sort la BagouZ et la remet au doigt du vieux zouk. Elle y dépose encore une fois un tendre baiser.**
C'est vous, le Parrain
**La zoukette, car à présent, c'est tout ce qu'elle est, reprend ses valoches et quitte la Villa et le Domaine.**
C'est pas le tout, mais ou est-ce que j'vais crécher, moi...
*Kikidamours arrive en courant jusqu'à l'entrée de la chambre du Don et ralentit brusquement. On ne court pas dans la chambre d'un malade, c'est donc en courant au ralenti qu'elle entre dans la pièce mais Pincemi ne s'y trouve plus. Elle observe le Don la trompe basse et remarque à son doigt que sa Bagouz est déjà de retour. Son n'appareil de communicazion avait du faire des siennes et elle arrivait après la bataille.*
-Oh.
*Ce fut tout ce qu'elle arriva à dire après toutes les péripéties traversées, mais alors qu'elle se demandait pourquoi Pincemi n'était pas auprès du Don, elle décida de s'asseoir un peu.
Le Don Struleone kohmateux et les bip bip des machines c'était un bien drôle de tableau, pas du tout une association qu'elle aurait aimé voir.*
-Vous savez Don, quand vous étiez conscient je n'étais qu'un oeuf de Pioupiouk et je ne vous ai pas vraiment parlé à part pour présenter des excuses quand j'avais fais des bêtises.
Maintenant je le regrette un peu, je sais que vous êtes un grand homme et que d'une certaine manière vous êtes toujours là votre ombre bienveillante veillant sur nous.
Mais j'imagine que ça ne remplace pas votre présence vraie et entière.
*C'est un peu plus tard qu'elle appris que Pincemi avait quitté la famille. Ça lui fit mal au cœur, la zoukette était une amie précieuse.
Un peu déprimée elle décida de rester encore avec le Don.*
-Pincemi, c'est une grande zoukette. J'imagine que je vous l'apprends pas.
*Elle jeta un coup de zoeil à la Bagouz.*
-C'est grâce à elle que vous l'avez récupérée, nous on est des piouks à côté, on a rien pu faire pour vous.
*Elle posa sa main sur celle du Don, essayant vaguement de lui transmettre un peu de force.*
-Quand même, z'êtes pas si vieux que ça. Tenez bon Don et réveillez vous pour que Pincemi revienne.
Y'a toute la famille qui vous attend.
*Elle décida de rester quelques temps, des fois que le Don bouge ou n'importe. Ça lui donnerait une excuse pour aller chercher Pincemi.*
Elle l'avait appris de par son dernier contact en ville. C'était la seule raison de son retour.
Je rentre papa. Pour toi, pour ma famille.
J'ai encore une multitude de choses à régler.. Je repartirais sans doute vers d'autres contrées par moment, mais je reviendrais toujours ici.
Oh, j'ai tellement de chose à te dire...
J'ai disparue.. Mais je suis rentrée.
Elle prit un paquet de cigarette présent sur la table, e s'en grilla une. La première depuis son départ.
Dans le bureau du Don qu'il venait visiter régulièrement, Cruchot prit une coupe et sortit une bouteille de champagne d'un sac qu'il avait apporté avec lui. Il l'ouvrit d'un petit "Poc" et s'en versa dans sa coupe. Il alla à la fenêtre et regarda la ville et ses habitants qui se promenaient dans les rues, l'air nonchalant. Il se retourna vers Don Struleone, qui avait toujours les yeux fermés et dormait profondément. Il désigna sa coupe du doigt, comme si le Don pouvait la voir*
-Je goûte le nouveau millésime 2956 du Domaine Struleone. Apparemment il est bon. Bonne couleur, taux d'alcool normal pour un champagne, bulles en quantité suffisante... Oui je pense que c'est une bonne année. A votre réveil, vous pourrez le déguster et remarquer que même en votre absence, le champagne a continué à être bon ! Dit le jeune bouzouk en souriant
J'espère vraiment que vous n'allez pas tarder à vous réveiller... votre absence se fait de plus en plus ressentir et vous nous manquez à tous...
[Après un grand coup de balai, de serpillière et Zwiffer, le bureau de Don s'est fait une nouvelle santé. Le vernis brille sur la table, un cendrier tout neuf, un fauteuil en peau de Kramouth et un Parrain réveillé. Tout est en place pour accueillir des interlocuteurs. Sans perdre de temps, il sort un long cigare qu'il allume à l'aide d'une petite allumette et appelle son majordome:]
Sergiouk ! Passes un coup de Struleophone à notre chère T3kila et dis lui que je suis prêt à la recevoir pour que nous puissions discuter.
Après avoir reçu l'appel de Sergiouk, T3kila se présente à la Villa Struleone afin de s'entretenir avec Don Struleone. La zoukette se présente au portique. Les sbires qui montent la garde la laisse entrer et lui indique le bureau du Don. Elle a envie de leur répondre qu'elle sait où se trouve son bureau mais s'abstient.
Ils doivent être nouveaux ici, pense-t-elle. Elle les remercie poliment.
Arrivée près dudit bureau, elle croise Sergiouk qui en sort. Celui-ci lui tient la porte et l'invite à entrer. Il referme la porte en sortant.
Bonjour cher Don.
Comment allez-vous depuis la dernière fois ?
[Bien assis au fond de son siège, le Don fumait paisiblement son cigare en attendant la venue de la zoukette. Il sourit la voyant arriver, puis se lève respectueusement pour aller réaliser un habituel baise-main. Une fois fait, il lui sourit de nouveau en l'invitant à s'asseoir d'un geste explicite de la main.]
Installez-vous ma chère T3kila, c'est toujours un plaisir de vous accueillir. Je vais fort mieux ! Et vous donc alors, je n'ai pas eu de nouvelles de vous depuis un moment, est ce que tout va pour le mieux ?
[Avant de poursuivre, il pose sa main sur une bouteille.]
Gnoulze ?
Répondant à l'invitation de Don Struleone, la zoukette se cale au fond du siège indiqué.
Des histoires relativement personnelles m'ont obligées à quitter la ville quelques temps. Suite à l'appel de Sergiouk, j'ai décidé de rentrer. J'avais hâte de pouvoir m'entretenir avec vous avec de discuter de quelque chose qui me tient à cœur.
Elle acquiesce à la demande du Parrain. Celui-ci sort deux verres et les remplit avant d'en pousser un vers elle. La zoukette le porte à ses lèvres pour en boire une gorgée puis reprend.
Il y a quelques temps, j'ai fait une découverte surprenante. Tout à commencer par de multiples rêves de mon enfance. J'ai d'abord cru qu'il s'agissait juste de rêves sans aucune signification particulière mais après diverses recherches, je suis arrivée à la conclusion qu'il s'agissait de souvenirs enfouis en moi.
Vous devez sans doute vous demander en quoi cela vous concerne ?
Elle scrute le bouzouk assis face à elle.
J'y viens.
Elle se lève et, nerveuse, commence à marcher dans toute la pièce.
Dans ces rêves, je n'étais pas seule. J'avais une famille, une famille biologique. Pour être exacte, j'avais un père, une mère, un frère et une sœur.
Vous voyez à quoi je fais allusion ?
Mes parents, Lily et James Potter, étaient des amis à vous si je ne m'abuse. Cette lettre de ma mère parle de Leela et vous. Cela ne peut être une coïncidence.
Elle dépose la lettre face à lui sur le bureau et continue de faire les cent pas tout en jouant avec une mèche de cheveux.
Tout comme Jackie et vous, ils ont percé le secret de la reproduction et ont du fuir la Secte du Schnibble et quitter la ville. Mon père est parti avec ma petite sœur qui ne serait autre que crole tandis que ma mère m'a emmené avec elle et mon frère Dzoulouk. Seul ce dernier est au courant de tout ceci. Je n'ai pas encore trouvé le courage d'en parler à ma prêtresse...mon amie...ma sœur.
La zoukette se rassied, sa jambe s'agite.
Don, je me suis toujours sentie en confiance avec vous et vous avez toujours eu une attention particulière à mon égard alors même que nous nous connaissions à peine. J'ai besoin de savoir...
Saviez-vous qui j'étais depuis le début ? Ou alors n'aviez-vous seulement que des doutes ? A moins que cette affection soit tout autre ?
Je dois connaitre la vérité. Je ne vis plus que pour ça.
Comprenez bien...je suis aujourd'hui à la tête de l'Institution qui a forcé mes parents à tout quitter et à me séparer de mon frère, de ma sœur et d'eux. Je suis devenue la représentante de tout ce que ma famille a rejeté. Je ne remets nullement en cause la voie que j'ai choisi. Si la Secte du Schnibble est en quelque sorte responsable de cette séparation, c'est grâce à elle que j'ai retrouvé une partie de moi, de ma famille. Le Schnibble a conduit crole jusqu'à moi. Ce n'est pas un hasard. Je me pose cependant des questions. Tellement de zones d'ombres restent à éclaircir et si je suis venue vous voir c'est dans l'espoir que vous puissiez m'aider.
Elle fond en larmes.
J'ai besoin de savoir, besoin de comprendre.
[Plus T3kila avançait dans son discours, plus le Don tirait des lattes immenses sur son cigare, ses yeux s'ouvrant davantage chaque seconde qui passait. Lorsque la GPée s'est tu, commençant à pleurer, il écrasa ce qu'il restait de son cigare puis dirigea une main légèrement tremblante vers un verre et s'autorisa une Gnoulze cul-sec. Une fois le nectar engloutit, il retourna le verre en le claquant sur le bureau, restant quelques instants silencieux, il finit par soupirer.]
J'attendais ce moment avec anxiété.
[Il se lève et marche jusqu'à la fenêtre, où il observe la ville, mains jointes dans le dos.]
Effectivement, nous les connaissions bien. Votre père... James... Un génie, il était si intelligent... A été mon fournisseur de Kame pendant des années, alors que j'étais un zouk de la rue, jeune et insouciant, tout comme Jackie. Nous n'avions pas assez d'argent pour sniffer de la poudre de Schnibble corrompu, c'était le grand luxe à cette époque, une nouvelle mode. Du coup, James avait trouvé une alternative qui nous faisait planer, un mélange dont il avait le secret, une sorte de mixture avec de l'excrément de Kramouth et des ongles de Kornomouth, le tout mixer avec une sorte de liquide alcoolisé et à s'injecter directement avec une Pikouz.
[Il fait une grimace d'écœurement.]
Ergh, bref.
Votre mère, Lily, a été la meilleure amie de mon épouse pendant si longtemps... Très douce, jamais un pas de travers. Elle a été davantage proche de nous lorsque nous avons eu cet... hum... accident ? Devrais-je dire ce merveilleux événement qui m'a permis d'avoir une fille du même sang que moi...
[Il se tourne vers la GPée et fait quelques pas vers elle tout en continuant à parler.]
Lily a été absolument subjuguée par ce qui nous est arrivé, nous même n'avons même pas pu comprendre cela tellement nous étions perchés à ce moment. De ce fait, elle voulait à tout prix connaitre le secret et je crois bien que c'est votre père le découvreur de ce dernier, je suis persuadé qu'il a trouvé une réaction physique, chimique, quelque chose qui nous permet de nous reproduire plus ou moins naturellement. Malheureusement, je ne sais absolument pas s'il est réellement celui qui détient le secret mais en tout cas, le miracle s'est reproduit et la Secte a été très rapidement mise au courant, dénonçant une hérésie certaine.
[Arrivant devant T3kila, il lui pose une douce main sur l'épaule.]
Vos parents n'ont pas eu la même chance que nous, ils n'ont pas pu s'arranger avec l'Oracle. Ils ont fuit, si vite... Et ils ont bien fait, à cette époque la Sainte Brigade était sur les nerfs et ils étaient imprévisibles.
Ma chère... Vous n'êtes pas une enfant des radiations, mais bien celle de deux bouzouks qui se sont aimés.
La zoukette reste sans voix durant tout le récit du Don. Elle n'était donc pas folle comme Jackie. Elle était bien née de l'amour de deux bouzouks. Elle n'aurait sans doute pas pu y croire si la filiation de Leela et de Don Struleone n'avait pas été démontrée, si la vérité n'avait pas éclatée au grand jour et si elle n'avait pas trouvé autant de preuves dans ce sens. Elle redresse la tête et regarde l'imposant bouzouk dans les yeux. Elle n'y lit que sincérité ainsi qu'une certaine pointe de tristesse.
Tout ceci est donc vrai ! Je suis soulagée d'une certaine façon. Je craignais perdre la tête.
Sa trompe commence à la chatouiller. Elle renifle à plusieurs reprises mais ne peut pas se retenir plus longtemps. Elle regarde un instant la manche du costume de son interlocuteur puis se ravise et finit par se moucher dans sa propre manche. Elle observe à nouveau le Parrain et rougit de honte. Elle sourit ensuite en pensant à crole qui ne peut s'empêcher de se moucher dans sa soutane. Encore un truc de famille.
J'ai du mal à comprendre... Selon mes souvenirs et les éléments étayant cette histoire, mes parents ont eu trois bouzounets avant de s'enfuir. D'après ces mêmes souvenirs, ma petite sœur, qui ne serait autre que crole, ressemblait fortement à ma mère. Est-ce pour cela que l'Oracle a refusé de les aider ?
Elle marque une pause.
Même si cela semble évident, vous êtes sans doute incapable de répondre à cette question.
Elle se lève forçant ainsi Don Struleone a retirer sa main et à reculer d'un pas. Elle recommence à marcher dans la pièce.
J'ai tellement de questions qui me viennent et qui ne trouvent pas de réponse.
Comprenez ma position. De par ma situation de Grande Prêtresse de la Secte du Schnibble, je défends fermement la création de tout être par le Schnibble et l'impossibilité de se reproduire. Aujourd'hui, vous me confirmez que je suis née de l'amour de deux bouzouks. Bien que cela ne soit pas contradictoire, vous reconnaîtrez que c'est un peu délicat.
Avant de quitter les bancs de l'école, je vivais chez un vieux bouzouks très pieux. Il se rendait au Temple tous les jours et m'y emmenait très souvent avec lui. C'est là que j'ai commencé à être attirée par le Schnibble. Les merveilleuses pierres vertes me fascinaient. Ce vieux bouzouk, dont je ne parviens pas à me rappeler le nom, m'offraient à chaque non-fête un merveilleux bijou orné de pierres vertes. C'est à ce moment que mon addiction pour le Schnibble a commencée. Elle n'a cessé que grâce à Fuyuzora, à l'époque où il était prêtre. Il m'a tout de suite fait confiance, il a cru en moi et m'a aidé à retrouver un certain équilibre. Mais je m'éloigne un peu du sujet.
Elle revient vers le Don.
Vous rendez vous compte cher Don qu'aujourd'hui, je suis la plus haute représentante de ce que mes parents ont fuit ? Comment suis-je censée vivre avec cela ?
Vous qui les connaissiez bien, étaient-ils croyants ? Dans mes rêves, j'ai cru comprendre qu'ils ne portaient pas vraiment la Sainte Brigade dans leurs cœurs mais compte tenu des circonstances, cela me semble justifié. Ils étaient dans une situation délicate vis-à-vis de la Secte du Schnibble.
Mais si par trois fois, ils ont pu se reproduire, c'est que le Schnibble y a consenti. Vous ne croyez pas ?
[Davantage détendu, le Don sort un nouveau cigare qu'il allume sans délai, il reprend sa place derrière son bureau puis observe la jeune zoukette en l'écoutant avec attention. Tapotant son petit plaisir pour en faire tomber les cendres, il lui répond avec un calme total.]
Vos parents étaient des zouks modernes en plus d'être croyants. Pourquoi je dis cela ? Parce qu'ils croyaient au Schnibble et à sa toute puissance, ils savaient que le divin caillou pourrait, pouvait, peut faire des miracles. Cependant, la Secte et sa Sainte Brigade était trop conservatrice à cette époque, le simple fait d'émettre une opinion comme quoi il serait possible que les bouzouks puissent hypothétiquement se reproduire relevait du blasphème complet. James et Lily ont cultivé cette rumeur, la fameuse rumeur qui disait qu'ils pouvaient "créer" la vie bouzouks entre eux. Vous vous rendez comptes de l'attaque frontale aux mœurs ?
[Il saisit la bouteille de Gnoulze pour resservir son invitée.]
Le fait que vous soyez aujourd'hui à la tête de la Secte est pour moi un signe du destin, voire peut être même un signe du divin. Le Schnibble est bon, il sait quelque part que l'origine même des zouks n'est pas fatalement radioactive. Nos ancêtres z'Humains avaient une méthode de reproduction naturelle d'après ce que nos scientifouilles disent, je crois que d'une façon ou d'une autre nous en bénéficions aussi.
[Se servant à son tour, il prend directement une gorgée avant de reprendre.]
Vous demandez à un ancien mendiant-toxico-heureux-insignifiant devenu un BuZinesszouk-influant-ultra fortuné comment vivre avec une position comme la votre, en sachant que votre origine n'est pas celle de la grande majorité des zouks ? Ma chère, soyez fière de ce que vous êtes. Vous représentez la preuve que le Schnibble aime tous ses enfants peu importe comment ils viennent au monde, même s'ils sont passé par... "des intermédiaires".
[Conclut-il par un clin d'œil.]
T3kila savoure le délicieux nectar offert par le Don tout en l'écoutant attentivement. Au fil du discours de son hôte, la zoukette est de plus en plus rassurée. Savoir que ses parents n'étaient pas aussi différents d'elle en ce qui concerne le Schnibble la réjouissait. Totalement apaisée, elle se mit à sourire bêtement.
Vous avez très certainement raison. Le Schnibble ne m'aurait pas choisie pour le représenter s'il en avait été autrement. Rien ne peut lui échapper. Je tiens toutefois à vous remercier pour avoir éclairci quelques zones d'ombre. A ma connaissance, vous êtes le seul bouzouk à Vlurxtrznbnaxl à avoir bien connu mes parents.
Il me reste maintenant à trouver le courage nécessaire pour parler de toute cette histoire à crole en espérant qu'elle réagisse mieux que notre frère.
Elle termine son verre avant de quitter le siège dans lequel elle s'était rassise.
Cher Don, je vous suis infiniment reconnaissante et vous remercie de m'avoir accorder un peu de votre temps. J'ai appris que Leela était de nouveau en quête. J'en suis navrée. J'adresserai une prière au Schnibble pour elle.
[Le Parrain sourit aux paroles de la GPée puis se lève pour raccompagner son hôte jusqu'à la porte.]
Sachez que j'ai toujours plaisir à discuter avec vous, vos parents étaient des zouks biens, vraiment... Vous pouvez être fière d'eux.
[Arrivant à la porte, il lui fait un baise-main, toujours souriant.]
Je vous souhaite le plus grand courage pour la suite de votre périple familiale, je sais Ô combien il peut être difficile de gérer ce genre de... Découverte. Ne vous en faites pas pour ma fille, elle a besoin d'un long repos et je la comprends parfaitement.
[Posant une dernière fois sa main sur l'épaule de la jeune Zoukette]
Prenez soin de vous, ma chère.
Encore merci pour votre attention cher Don.
Au plaisir de vous revoir prochainement
Elle lui sourit avant de quitter la Villa Struleone.
Bonjour Mr Le Don vous allez bien .
Soso123a s'assit sur une chais qu'une assistante avait tirée.
[Le Don sourit face à la nouvelle arrivante.]
Bonjour petite. Qu'est ce qui me vaut ta visite ?
Euh je suis juste passer par ici et je me suis dit que sa serais sympas de passer vous voir mais je voulais savoir si nous pourrons parler en privé .
[Toujours souriant, il fume son cigare sans pression particulière.]
Mon bureau n'est pas assez privé ? Sinon contactes moi d'une autre manière, je te répondrai avec plaisir.
**Pincemi, toujours vêtue de sa jupette ralatouf et de son souitakapuche came ou flage, s'arrête devant les grilles de la Villa. Elle crache au pied d'un des gardes et pisse aux pieds de l'autre. Elle fait ensuite mine de s'éloigner, fait quelques pas, sort une bombe de peinture piquée à la coop' la Z.L.O.T.E. et se dépêche de tagger...*
Votre graisse dégouline sur vos struls. C'est à gerber...
**... tire la langue aux vigiles et part en courant et en riant.**
Hmmm mais ou est le patriarche??
Retourne, vétu de son parka sombre , erré tel un fantôme dans les rues de cette ville si belle autrefois....
De passage à la Villa entre deux obligations, Leela entendit du bruit dans le bureau vide de son père. Elle s'y glissa, et reluqua à droite et à gauche pour voir ce dont il s'agissait. L'espace d'un instant, elle cru voir un fantôme, puis compris que Dranz était revenu de quête. Elle s'approcha à pas de souris, et chuchota au bouzouk.
Tu ne le trouveras pas là.
Papa est tombé malade, le coma s'en est suivit...
Elle marqua un temps d'arrêt sur cette phrase dramatique puis poursuivit
Mais ne t'en fais pas, il va mieux.
Tu pourras le retrouver dans sa véranda, ou il coule des jours heureux depuis sa retraite.
Elle guida le jeune Zouk doucement hors du bureau du patriarche,
Je suis en charge de la famille maintenant. J'ai repris la succession de Boubouch il y'a peu.
Si tu souhaites t'entretenir avec moi, mon bureau t'es ouvert.
Tu peux aussi m'écrire une missive, j'y répondrais avec la plus grande des attentions.
Elle prit congés puis se dirigea vers Il Ristorante.
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