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Au fait ! Jolie ta Fleur Rose Ma Cecilia !
Elle avait rougi, un peu, à ce moment là. Sa peau avait alors jaunie, légèrement. Elle était toujours pâle mais moins livide. Un changement semblait vouloir s’opérer au fond de son cœur noirci. La véritable Cécilia semblait chercher à s’extirper de sa petite prison en fer, au fond des entrailles de la Bouzoukienne. Elle effleura la fleur dans ses cheveux galactiques. Douce, belle, odorante.
Mais Lady Cécilia n’avait pas voulu la libérer. C’était elle Cécilia, après tout. Elle était Cécilia. Maintenant.
Alors, fière, elle n’avait pas voulu rejoindre son idiot de fiancé. Mais, la véritable Cécilia, celle dont il était tombé amoureux, elle, n’avait jamais été orgueilleuse. Ou avide. Ou amère. Ou blanche. Ou avec des yeux de feu. Elle était surtout colorée, amie de la justice, niaise mais passionnée et idéaliste.
Mais, surtout…
…Curieuse.
Pourquoi aurait-il eu besoin de son aide ? Cette question la rongeait.
Et si nous dérogions à notre fierté ? Nous, Cécilia.
À son invitation, elle se rendit au bureau de sa nouvelle petite amie.
«Christoxine ?»
Christox s’est dépêché d’aller à la Mairie après avoir entendu la voix de Cecilia dans son neurone, ce rendez-vous est pour lui, bien plus important qu’autre chose même s’il l’avait oublié!.
Mais il n’arrive pas à comprendre pourquoi elle l’avait appelé “christoxine”... “christox” aurait sûrement aussi bien fonctionné, même peut être mieux !
Tout le long du chemin jusqu’à la Mairie, puis jusqu’à son bureau de Maire, il y a réfléchi, mais il n’en a maintenant plus le temps… Il est là, devant elle, elle est devant lui, elle est là, ils sont tous les zig dans son bureau à la Mairie.
Keskeuj’disMoiMaintenant ?
Il la regarde, il regarde sa nouvelle coiffure, la fleur posée dans ses cheveux, puis sa peau, la couleur jaune qui est en très petite partie revenue, ses n’oeils toujours rouges… quand tout à coup il fait un grand geste, il écarte grand les bras pour désigner toute la mairie, toujours en la regardant droit dans les n’oeils.
Ma Cecilia… Cette Mairie… Tu la voulais, J’la voulais, On la voulait… J’l’ai gagné !
…
En trichant, en trichant beaucoup ! Avec l’aide du MLBooBz, des Struleone ! Contre ton parti… le Consulat…
Il sort de son blouzon les clés de la Mairie qu’il pose sur ce qui est censé lui servir de bureau.
Aujourd’hui, c’est l’dernier jour où j’serai dans cette Mairie !
Il prend les clés posées sur le bureau, s’approche de la fenêtre pour regarder en direction des caniveaux de Vlurxtrznbaxl.
Y’a bien Kah pochtron qui les trouvera ! Avec d’la chance ce s’ra JF`Sebastien !
Il s’approche ensuite de Cecilia toujours en la regardant droit dans les n’oeils.
Celle qu’il aime est proche, c’est à lui de la faire revenir, il le sait !
Le ZoukôChapooo sort alors une paire de menottes toute neuve et attache leurs poignets l’un à l’autre.
Chacun son tour !
Il dépose un baiser tout doux sur ses lèvres comme dans les films du cinoch’ma que Cecilia avait justement fait cramer puis la r’regarde dans les n’oeils et tend sa main par la fenêtre prêt à lancer les clés.
Prête ?!
Dernière modification par christox (2956-09-13 01:26:53)
Est-ce vraiment pour me narguer que tu m’as demandé de venir ici?
Elle détourna son regard rubis, faute de pouvoir le faire brûler vif d’un simple coup d’œil. L’amour, la haine, deux sentiments si facilement interchangeables dans le cœur bipolaire de la zoukette. Ô oui, elle l’aimait…Cela ne changeait pas le fait que, au moment opportun, elle chercherait sans doute à l’étranger durant son sommeil. Cécilia était comme ça, elle n’aimait jamais à moitié.
C’est sans le voir venir (puisqu’elle avait détourné son regard, souvenez-vous) que Christox (qui n’avait d’ailleurs plus rien de Christoxine) lui menotta le poignet à lui. C’était ses menottes…Enfin, leurs menottes. Alors que sa première réaction avait été l’agacement et une pointe de colère naissante, ces émotions furent rapidement balayées par un pincement au cœur… C’était leurs menottes de fiançailles. Son cœur battait la chamade.
Je…Nos…
Elle leva enfin les yeux vers lui quand enfin il le gratifia d’un baiser tout mouiller, les yeux dans les yeux, trompe contre trompe. Son cœur…Son cœur reprenait des couleurs. Ses yeux…devenaient schnibbliques…
Prête..? Prête à quoi? bafouilla-t-elle. Elle regarda sa main et serra celle dont elle était menottée. Prête.
Après le baiser, christox voit Cecilia redevenir petit à petit comme avant, sa peau reprenant de plus en plus de couleurs, ses n'oeils redevenant Scnibbliquement beaux...
Fier de lui et heureux de voir réapparaître celle aime, il laisse grandir un sourire sur son visage. Il sait maintenant que ce qu'il va faire ne sera pas une erreur.
C'est elle la Vraie ! Cecilia, c'est elle. C’est LA Cecilia, pas l'autre !
Il tire un petit coup sur les menottes pour demander à Cecilia de le suivre jusqu'à l'extérieur de La Mairie puis sort du bureau, y laissant juste une courte missive adressée à Martine :
Coucou la pas jolie !
J'te laisse t'occuper des taxes d'la Mairie et du prochain Maire !
Vais dormir moi, y sont trop fatiguant les raleurs !Le ChrisTaxe
Une fois les z'amoureux à l'extérieur, ils s'approchent d'une bouche d'égout où christox y laisse tomber les clés de la mairie. *DLING Dling dling*
Bon débarras !
Petits pochtrons… petits, petits... les clés sont arrivées !
Il tourne alors la tête vers Cecilia qui ne doit pas comprendre ce qu'il fait puis pointe le doigt dans une direction totalement au hasard.
Viens, j't'ai préparé un cadooo ! T'vas voir j'ai réservé la meilleure... chambre à woodruff
…
Tu verras !
Cécilia avait repris toute ses couleurs. Cécilia c’était elle, la Cécilia. Elle est Cécilia.
Je suis Cécilia…
Oui, nous avions bien compris.
Elle déposa un kupkaik près de la note à Martine. Puis, heureuse, amoureuse, soulagé que son amoureux laisse ses ambitions de côté (et la Mairie tranquille), elle le suivit jusqu’à la bouche d’égoût. C’est tout sourire qu’elle vit les clefs disparaître dans les excréments de bouzouk. Symbole de leur dernier conflit, il s’engouffrait dans l’ombre. Ils pouvaient enfin être amants plutôt qu'ennemi. Au moins pour aujourd'hui. L'amour et la haine, rien n'était plus fort que ces deux choses là. Ça et l'élasticité du Bloubz.
Un cado? Fit-elle, surprise. Je ne sais pas si je l’ai mérité…
Néanmoins, elle était fort excitée à l’idée.
J’espère que c’est une alliance de mariage! Gloussa-t-elle, prête à le suivre dans l’une ou l’autre de ses directions improvisés. C’est le rose au joue qu’elle se laissa entraîner à nouveau par l’amant auquelle elle était enchaînée. Une bague de mariage? Des nouvelles menottes en or rose? Des kupkaik? Un feu de joie?
Attend tu as réservé quoi??
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